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Compte rendu : Nihon Breizh Festival 2015

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LogoIndigoBuzz s’est déplacé le samedi 14 et le dimanche 15 mars 2015, par le biais d’un de ses rédacteurs, pour couvrir la 3ème année du Nihon Breizh Festival à Rennes (Université de Rennes 1).

Au programme : des conférences en amphithéâtre, des ateliers divers et variés, des stands à foison, et des cosplayeurs toujours plus présents !

De la culture populaire à celle traditionnelle, le Nihon Breizh festival balaye le large spectre que constitue l’univers Japonais. Retour sur 2 jours de convention.

Arrivé dans le hall central, on ne peut que constater le professionnalisme des organisateurs : cette année 43 stands sont présents et bien disposés pour permettre une circulation optimale. Nombre de boutiques autour du japon (vente de thé, de peluches, des goodies, et mangas), mais aussi des associations comme Tomodachi permettant à tout un chacun de prolonger l’expérience après le Nihon Breizh Festival. Le traditionnel stand de restauration est aussi présent sous le nom de Café Lolita. D’après les organisateurs, le nombre de visiteurs a augmenté de 50%, soit 3000.

Le public n’est pas uniquement composé d’aficionados, bien au contraire ! De nombreuses familles et personnes de tout âge, de tous horizon étaient présents, et le succès de cette convention s’y est senti. D’après les organisateurs, le nombre de visiteurs a augmenté de 50%, soit 3000. Un beau chiffre qui révèle l’importance croissante que possède le Nihon Breizh Festival dans le milieu des conventions.

Séparé du reste de la convention, il y a une exposition Samouraï. Plus formelle, et se reprochant du format « Musée », elle reprend sous forme de panneaux et de pièces de collection, l’introduction des samouraïs et de leur histoire. J’ai été très agréablement surpris de la richesse et des détails de l’exposition. Les estampes, casques, sabres, et autre amures sont en parfait état.

Au sous-sol, c’est l’aspect jeu qui est mis en avant. Tournois et jeux-vidéo célèbres sont de la partie. Pour ma part j’ai profité de ces salles pour effectuer une pause entre amis autour de  « Donkey Kong Jungle Beat », jeu musical où l’on doit taper en rythme sur des bongos. Aussi, EPITECH proposait une démonstration de l’Occulus Rift. Il faut s’armer de courage pour le tester, vu que durant toute la durée du salon, la file d’attente ne désemplissait pas.IMG_20150314_165705721_HDR

À l’étage, de nombreuses salles sont à disposition pour découvrir des facettes différentes du Japon. Ici, l’aspect convivial est plus marqué. Les jeux de sociétés japonisant et jeux traditionnels sont regroupés dans des salles ludiques. J’ai pu tester le jeu de cartes « Wasabi ». Celui-ci est très simple à comprendre, et plutôt efficace dans sa conception. Les salles d’ateliers proposent après inscription préalable (plus tôt dans la journée) de former des petits groupes, et effectuer quelques activités créatives. À noter qu’une maison hantée était aussi présente, mais là encore, on perdait trop de temps à attendre notre hypothétique tour.

Yumi, Ina, et un cosplayeur de Cloud posent avec les musiciens

Yumi, Ina et un cosplayeur de Cloud posent avec les musiciens

Pour découvrir plus intensément l’univers japonais, j’ai assisté à de multiples conférences. À 15h30, samedi, je me suis rendu dans l’un des deux amphithéâtres pour assister à une analyse sur le samouraï au cinéma. Erwan Cadoret, l’intervenant, est un réel passionné de l’histoire traditionnelle de ce pays et il a su intéresser mon esprit de découverte. Dès ma sortie, j’ai été surpris : une impressionnante attente se faisait pour l’autre amphithéâtre. Les premières à patienter (depuis plus d’une heure) se font appeler Yumi & Ina. Cosplayeuses depuis 2 ans, elles sont aujourd’hui en Yuna et Rikku de Final Fantasy X. Logique, puisqu’elles sont aux premières loges pour assister au concert Final Fantasy. Au piano, Kévin SCHMID, étudiant au conservatoire de Rennes, sort le grand jeu. Il est accompagné dans certains morceaux par Audrey PIERRE, à la harpe et Amélie VARE’H au violoncelle. Au total, 9 musiques de tout l’univers FF pour 45 minutes de pur plaisir. J’ai à de nombreuses fois eu la chair de poule. Mention spéciale à « To Zanarkand », qui fut à la fois le titre d’ouverture mais également le titre de clôture, joué cette fois-ci avec tous les instruments.

Il ne reste que peu de monde sélectionné au Quizz Injuste

Le dimanche, après 12h30 s’est déroulé un évènement intitulé le Quizz Injuste. Tous les participants se lèvent et peuvent être interrogés par les animateurs. Le but est simple : rester le dernier debout. Problème : les questions n’ont quasiment aucun sens, et la sanction en cas de mauvaise réponse évolue à chaque fois (ex : ceux qui ont une voiture sont éliminés). Très drôle à jouer, j’aurais aimé que cet événement se répète tout au long de la convention.

Puis, j’ai assisté à la conférence « Le Cosplay pour les autres » d’Isabelle Jeudy, championne du monde 2007 du cosplay et calligraphe. Les aspects insoupçonnés sont passionnants : dimension sociale, caritatif, humanitaire ou à vocation pédagogique. Un bref historique du cosplay a aussi été tiré. En résumé, je suis sorti avec l’idée que le Cosplay ne peut pas être résumé à ce que l’on connaît. Il est surtout une mouvance qui met en abyme la culture au sens large du terme.

Tous les cosplayeurs de cette année

Pour clôturer cette convention, un concours de cosplay a été organisé. Le jury est varié : deux membres de l’organisation, un spectateur et Isabelle Jeudy. Au total, 24 prestations (dont deux libres), 49 cosplayeurs. On a pu voir un peu de « tout » : Kill la kill, Hunger games, Winks Club, Golden Sun ou même la reine des neiges… Bravo à Requiem de Requiem chevalier vampire et au groupe de Kill la kill (composé de Matoi Ryuko et Senkest), qui remportent cette édition !

On a hâte d’y retourner l’année suivante !

Rédacteur passionné. Joueur Minecraft de longue date. Adorant les nouvelles technologies et les actualités.

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