Critique « Pixels » : quand le virtuel envahit le réel
Dernier film en date que je suis allé voir : Pixels. J’en ferai donc une petite analyse et critique. Mais avant de commencer, voici la bande-annonce :
Les origines
Avant d’être un long-métrage, Pixels a été un court-métrage de deux minutes réalisé par un français, Patrick Jean. Dans celui-ci, on voit New-York se faire envahir par des jeux vidéo 8-bits tels que Pac-man ou Tétris. Voici le film en question :
Ce film rencontre un tel succès que la boîte de production décide de l’adapter dans un format bien plus long. La tâche est confiée à Chris Colombus, notamment connu pour avoir réalisé les deux premiers volets de la saga Harry Potter ou bien encore Madame Doubtfire. Concernant l’histoire du long-métrage, elle est assez simple. Des extra-terrestres déclarent la guerre à la Terre. Leurs armes sont les jeux vidéo rétros comme Pac-man ou Donkey Kong. Si les extra-terrestres gagnent trois manches, les humains seront éradiqués. S’ils perdent, la Terre ne subira rien. Pour aider les forces armées américaines, 3 anciens geeks des jeux sur bornes d’arcade sont appelés à la rescousse. Il y a Sam Brenner, interprété par Adam Sandler, Eddie Plant joué par Peter Dinklage, le même qui joue Tyrion dans Game of Thrones, et enfin Ludlow. Nos trois héros vont donc devoir se battre contre des jeux vidéo afin de sauver notre chère planète.
Ma critique
Plus qu’une comédie, car c’en est une, ce film est avant tout un hymne aux premiers jeux vidéo, ceux auxquels on jouait sur bornes d’arcade. En effet, on oublie les jeux vidéo réalistes qu’on connaît maintenant et on revient aux origines du jeu électronique dans lesquels quelques pixels colorés suffisent à faire un jeu.
A part ça, le film est assez long à démarrer. Mais une fois que la première épreuve arrive, le rythme est bien plus élevé et c’est très agréable. Concernant le scénario, rien de bien transcendant mais une bonne adaptation du court-métrage d’origine. Il n’y a pas vraiment de suspens et on connaît déjà la fin avant même d’être dans la salle mais c’est suffisant pour passer un bon moment. Les effets spéciaux sont je de lois dire bien réalisés et assez saisissants. Les relations qui unissent les personnages sont banales et trop classiques. Ceci dit, les personnages sont caricaturaux et l’humour fonctionne à merveille tout au long du film. Le président est peu crédible cependant du fait de son non professionnalisme. Mais là encore, son humour est ravageur. Pixels se veut un brin moralisateur. Il essaye de dédiaboliser les jeux vidéo et d’enlever les clichés qu’ils véhiculent, notamment ceux sur la violence. Pour cela, on nous fait comprendre que les jeux actuels n’ont rien à voir avec les Pac-man et autres Tétris et que les premiers jeux vidéo étaient des vrais jeux divertissants et de société. De plus, le film est bourré de références vidéoludiques du siècle dernier. En définitif, ce film est fait pour les geeks nostalgiques et les fans de retrogaming.