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‘Asteroid City’ a un œuf de Pâques spectaculaire pour les fans de Tim Burton

Pierre

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'Asteroid City' a un œuf de Pâques spectaculaire pour les fans de Tim Burton

« Ack ! Ack ! Ack !

Wes Anderson utilise son dernier film, Asteroid City, pour explorer de bonnes questions à l’ancienne sur la vie, la mort et la nature même de l’existence – sur notre planète et au-delà. Et dans une chanson parfaitement choisie, le réalisateur rend hommage à un enfer d’un film extraterrestre classique culte.

Dans le deuxième acte de l’aventure d’Anderson dans le désert, la ville éponyme est en effervescence à cause d’une rencontre extraterrestre, le président américain déployant le « Scrimmage Plan X » et imposant une quarantaine complète sur la ville pendant que des enquêtes et des interrogatoires sont en cours.

C’est dans cette scène qu’Anderson laisse tomber une référence à la comédie de science-fiction extrêmement étrange et étoilée de 1996 de Tim Burton Mars Attacks! Rappelez-vous les attaques de Mars ! ? Pensez à Pierce Brosnan et Sarah Jessica Parker en train de s’embrasser tout en fonctionnant comme des expériences extraterrestres décapités. Pensez à Martin Short brutalement frappé par une séductrice extraterrestre aux gros cheveux. Pensez à Pam Grier en tant que conductrice de bus maman surprotectrice, à Danny DeVito en touriste odieux et à Tom Jones pilotant un avion après que sa performance de « It’s Not Unusual » ait été interrompue par des extraterrestres.

Dans le film de Burton, les envahisseurs martiens semblent imparables ; ils explosent avec leurs pistolets à rayons, créant un chaos général à la Gremlins – diable, ils assassinent même le président (joué par Jack Nicholson, natch). La clé de leur disparition est découverte par accident lorsqu’un adolescent de Las Vegas nommé Richie (Lukas Haas, dans un incroyable t-shirt Alien Sex Fiend) va sauver sa grand-mère Florence (Sylvia Sidney, alias Juno de Beetlejuice) de sa maison de retraite, qui est également sous attaque martienne.

Il se trouve que la chanson qu’écoute Florence, « Indian Love Call » de Slim Whitman en 1952, est une chanson particulièrement chargée de yodel qui fait exploser le cerveau des extraterrestres à l’intérieur de leurs casques. Richie réfléchit vite, jouant la chanson sur les haut-parleurs de sa voiture alors qu’il traverse Vegas pour se rendre à une station de radio, où la chanson est diffusée dans le monde entier et sauve finalement l’humanité.

L'actrice Sylvia Sidney sur le tournage de Mars Attacks !  hurlant alors qu'un pistolet à rayons est pointé sur elle.

Dans Asteroid City , Anderson utilise  » Indian Love Call  » comme signal de chanson après la séquence d’interrogatoire, tandis que l’enseignante du primaire June Douglas ( Maya Hawke ) tente de rassurer sa jeune classe curieuse après la rencontre extraterrestre. « L’Amérique reste en paix ! » insiste-t-elle, offrant un intéressant écho aux Mars Attacks ! extraterrestres, dont le langage humain se limitait à « Nous venons en paix! »

Bien qu’Asteroid City entre dans une frénésie touristique un peu plus militariste autour de la visite éphémère de l’extraterrestre, elle ne s’approche jamais du chaos des attaques sur Mars ! En fait, « Indian Love Call » apparaît juste avant une scène avec le cow-boy Montana (Rupert Friend) rejoignant le légendaire Seu Jorge et Jarvis Cocker de Pulp pour une hootenanny infaillible.

« Je pense que cet extraterrestre ne voulait pas dire de mal », dit Montana. « Non, ce n’est pas un Américain. Non, ce n’est pas une créature de la Terre de Dieu, mais c’est une créature de quelque part. »

C’est à des années-lumière du pandémonium explosif de Mars Attacks ! mais c’est toujours un détail spectaculaire pour les fans de B-movie, d’étrangeté de science-fiction.

Asteroid City ouvre dans certains cinémas le 16 juin et s’étend à l’ensemble du pays le 23 juin.

Pierre, plus connu sous son pseudonyme "Pierrot le Fou", est un rédacteur emblématique du site Indigo Buzz. Originaire d'une petite ville du sud-ouest du Gers, cet aventurier des temps modernes est né sous le signe de l'ombre en 1986 au sommet d'une tour esotérique. Élevé dans une famille de magiciens-discount, il a développé un goût prononcé pour l'excentricité et la magie des mots dès son plus jeune âge. Pierre a commencé sa carrière de rédacteur dans un fanzine local dédié aux films d'horreur des années 80, tout en poursuivant des études de communication à l'Université de Toulouse. Passionné par l'univers du web, il a rapidement pris conscience de l'impact du numérique et des réseaux sociaux sur notre société. C'est alors qu'il a décidé de troquer sa collection de cassettes VHS contre un ordinateur flambant neuf... enfin presque.

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