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Webb capture la beauté saisissante d’une galaxie spirale parfaite

Pierre

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Webb capture la beauté saisissante d'une galaxie spirale parfaite

Découvrez pourquoi ils l’appellent le « grand dessein ».

Les vastes tentacules de Messier-51, une galaxie située à environ 27 millions d’années-lumière dans l’espace, sont une cible populaire pour les astronomes depuis des années.

Située dans les limites de la constellation des Chiens de Chasse, la galaxie apparaît parfois faible et floue, selon l’instrument utilisé pour la visualiser. Mais grâce à la puissance du télescope spatial James Webb, géré en collaboration par la NASA et les agences spatiales européenne et canadienne, il est facile d’apprécier ses longs et élégants brins d’étoiles, de gaz et de poussière.

Webb a récemment pris de nouvelles images de M51, alias la galaxie Whirlpool, pour le projet dit « Feast », un surnom farfelu qui ne devrait pas être considéré comme un acronyme, car il signifie Feedback in Emerging Extragalactic Star Clusters. Grâce à cette recherche, les scientifiques tentent de mieux comprendre comment la rétroaction stellaire – le flot d’énergie des étoiles – influence les pépinières d’étoiles dans les galaxies situées au-delà de la Voie lactée.

Dans cette image, composite de données provenant de deux caméras Webb, le feedback stellaire semble avoir un impact dramatique sur la galaxie, créant un réseau de nœuds brillants parmi les bulles noires. Le rouge foncé met en évidence la poussière et les traces de gaz orange et jaune.

La rétroaction stellaire est un « processus crucial pour déterminer la vitesse à laquelle les étoiles se forment », selon l’Agence spatiale européenne. « Comprendre la rétroaction stellaire est essentiel pour construire des modèles universels précis de formation d’étoiles. »

M51 est un excellent candidat à étudier car ces bras de Port de Bras sont des usines de fabrication d’étoiles, pressant l’hydrogène gazeux pour former des amas de nouvelles étoiles. Elle fait partie d’une cohorte rare et d’élite – peut-être une galaxie spirale sur dix – connue sous le nom de type « grand dessein ». Cette description divine, inventée dans les années 1960, fait référence à son architecture parfaite.

Certains astronomes pensent que les tentacules de la galaxie sont clairement définis en raison de l’influence gravitationnelle d’une galaxie naine proche. Les observations précédentes du télescope spatial Hubble ont révélé que la galaxie compagne, NGC 5195, la survolait depuis des centaines de millions d’années, selon la NASA. Le voisin cosmique semble tirer sur l’un des bras de M51, déclenchant ainsi la formation de nouvelles étoiles.

« Webb ouvre une nouvelle fenêtre sur les premiers stades de la formation des étoiles et de la lumière stellaire. »

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Avant que Webb ne soit opérationnel, d’autres télescopes, tels que le Large Millimeter Array d’Atacama au Chili et Hubble, ont révélé la formation d’étoiles soit au début du processus, en traçant les nuages ​​​​de gaz comprimé et de poussière où les étoiles émergeront, soit après l’émergence des étoiles. l’énergie a déjà détruit leurs nids de gaz et de poussière.

« Webb ouvre une nouvelle fenêtre sur les premiers stades de la formation des étoiles et de la lumière stellaire, ainsi que sur le retraitement énergétique des gaz et des poussières », selon l’ESA.

Grâce au nouvel observatoire, les scientifiques voient pour la première fois des amas d’étoiles ainsi que les nuages ​​dont ils proviennent. Les chercheurs pourront également mesurer le temps nécessaire à ces étoiles pour détruire les nuages ​​avec les métaux nouvellement formés.

En étudiant ce processus, les scientifiques pensent pouvoir mieux comprendre le calendrier de formation des planètes : une fois les nuages ​​de poussière et de gaz éliminés, il ne reste plus de matière pour former des planètes.

Pierre, plus connu sous son pseudonyme "Pierrot le Fou", est un rédacteur emblématique du site Indigo Buzz. Originaire d'une petite ville du sud-ouest du Gers, cet aventurier des temps modernes est né sous le signe de l'ombre en 1986 au sommet d'une tour esotérique. Élevé dans une famille de magiciens-discount, il a développé un goût prononcé pour l'excentricité et la magie des mots dès son plus jeune âge. Pierre a commencé sa carrière de rédacteur dans un fanzine local dédié aux films d'horreur des années 80, tout en poursuivant des études de communication à l'Université de Toulouse. Passionné par l'univers du web, il a rapidement pris conscience de l'impact du numérique et des réseaux sociaux sur notre société. C'est alors qu'il a décidé de troquer sa collection de cassettes VHS contre un ordinateur flambant neuf... enfin presque.

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