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Revue ‘The Invitation’ : Une horreur bien habillée qui porte ses secrets sur sa manche

Nicolas

Date de publication :

le

Revue 'The Invitation' : Une horreur bien habillée qui porte ses secrets sur sa manche

Faites attention à ce que vous souhaitez sur un kit de test ADN.

La moitié du plaisir des films d’horreur réside dans leur mystère.

Qu’y a-t-il derrière la porte verrouillée de la maison effrayante ? A quoi ressemble vraiment le monstre ? Que se passe-t-il réellement dans les coulisses ?

L’invitation de Jessica M. Thompson est pleine de mystères comme celui-ci, et tous les ingrédients pour faire un film d’horreur amusant et effrayant. Le problème est que le film révèle ses secrets trop tôt.

L’histoire commence à New York avec une serveuse récemment endeuillée, Evie (Nathalie Emmanuel) recevant un message inattendu d’un cousin germain perdu depuis longtemps (et très chic), Oliver (Hugh Skinner), après avoir envoyé l’un de ces kits ADN. Le message mène à un café qui mène à une invitation impromptue à un mariage dans une maison de campagne en Angleterre. Une grande réunion de famille et l’occasion de rencontrer des parents disparus depuis longtemps. Evie accepte l’invitation, rencontre le charismatique seigneur de la maison, Walter (Thomas Doherty), et est plongée dans un monde de famille désagréable, de personnel raciste et de beaucoup d’événements effrayants.

Cela ressemble un peu à Get Out ? The Invitation emprunte beaucoup au chef-d’œuvre de Jordan Peele. Evie est sujette à des micro-agressions racistes dès son arrivée, le majordome en chef (Sean Pertwee) la prenant grossièrement pour un membre du personnel, et la demoiselle d’honneur Viktoria (Stephanie Corneliussen) tendant la main pour toucher ses cheveux sans permission. Comme Get Out, il y a aussi le sentiment que tout le monde la regarde pour une raison qu’elle ne comprend pas – l’idée que quelque chose de plus grand est en jeu et que tout le monde est d’accord sauf elle.

« The Invitation » emprunte beaucoup au chef-d’œuvre de Jordan Peele.

Le scénario de Blair Butler fait un travail efficace pour créer de la tension de cette manière, en utilisant des interactions étranges et des événements étranges et entrevus pour faire allusion au mystère plus large, tandis que la direction de Thompson utilise des plans fixes persistants pour ajouter aux vibrations sectaires effrayantes. Le jeu des acteurs est également excellent, Emmanuel trouvant l’équilibre parfait entre non-sens et énervé, et Doherty mélangeant charme et charisme avec quelque chose d’un peu plus troublant.

Bref, le film a de quoi plaire. Mais les comparaisons Get Out ne s’étendent que jusqu’à présent, et malgré toutes ses forces, The Invitation est finalement annulée par sa prévisibilité. Il y a une scène de prologue juste au début du film qui dévoile à peu près tout le jeu, et après cela, il y a une fatalité quant à la direction que prennent les choses qui ne disparaissent jamais vraiment.

L’invitation a toujours ses moments tendus, et il y a quelques rebondissements mineurs qui essaient de nous faire deviner. Mais au final, c’est un peu comme l’un des kits de test ADN qu’Evie utilise au début – intrigant en surface, mais finalement pas aussi intéressant que vous l’espérez.

L’Invitation est maintenant à l’affiche dans les cinémas.

Nicolas est journaliste depuis 2014, mais avant tout passionné des jeux vidéo depuis sa naissance, et des nouvelles technologies depuis son adolescence.

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