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Critique de « Dead End: Paranormal Park »: Si le gay Babadook faisait une émission pour enfants, cela pourrait ressembler à ceci

Nicolas

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Critique de "Dead End: Paranormal Park": Si le gay Babadook faisait une émission pour enfants, cela pourrait ressembler à ceci

Si vous avez aimé « Gravity Falls », vous devez voir ce (bon) dessin animé chaotique.

À voir absolument pour le mois de la fierté (et au-delà), Dead End : Paranormal Park est la dernière version animée de Netflix. Suivant les traces d’émissions comme Steven Universe, Kipo et l’âge des merveilles, She-Ra et les princesses du pouvoir et Owl House, c’est un dessin animé d’aventure cinétique et réconfortant qui se trouve également être fièrement LGBTQ.

Mais de quoi s’agit-il ?

Imaginez si Gravity Falls se déroulait dans un effrayant Dollywood.

Dans sa première saison de 10 épisodes, réalisée par Liz Whitaker, Dead End: Paranormal Park suit un groupe d’amis adorables alors qu’ils naviguent dans les mystères et les monstres trouvés dans un parc à thème dédié à la diva fictive Pauline Phoenix. Avec de grands cheveux blonds, des courbes de style drag queen et un sens de la mode fastueux tout en voyant, Phoenix se sent comme un clin d’œil respectueux à l’icône, la légende, la seule et unique Dolly Parton. Mais la méga-star à plusieurs traits d’union de Dead End a également réalisé des films fantastiques et une émission de télévision en noir et blanc qui est essentiellement Dark Shadows. Autre distinction cruciale : Pauline n’est pas tant un ange philanthrope parmi nous qu’un… eh bien, le parc de Phoenix est envahi par des démons.

Dans la lignée de Gravity Falls, Dead End : Paranormal Park se concentre sur de jeunes héros qui sont plus enchantés qu’effrayés par le chaos surnaturel qui les entoure. Bien sûr, c’est un endroit où les costumes de mascotte recouverts de sueur prennent une vie de zombie et où votre prochain quart de travail pourrait vous laisser sur une affiche de personne disparue. Mais pour ce lot d’inadaptés, le parc offre également une communauté bienveillante et inclusive.

Dead End: Paranormal Park offre une représentation LGBTQ significative.

Un groupe d'amis, la plupart des adolescents qui travaillent dans un parc d'attractions, s'assoient ensemble.  En plus, il y a un démon.

Du même réseau qui nous a apporté le stand-up transphobe vient une émission pour enfants centrée sur un garçon trans nommé Barney, qui s’enfuit de chez lui à cause d’un membre de la famille terriblement peu favorable. En obtenant un emploi d’agent de sécurité, Barney gagne un espace sûr pour se retrouver, se faire des amis et susciter une romance avec un mec sexy appelé Logs. Les problèmes de Barney avec sa famille se déroulent tout au long de la première saison, mais la série n’est jamais surmenée par ses drames. Au lieu de cela, le temps de Barney au parc est traité avec un air d’aventure, ce qui est logique pour un jeune homme découvrant le monde et qui il veut y être.

L’acteur trans Zach Barack donne la parole à Barney, tandis que le casting de soutien comprend des stars LGBTQ comme Alan Cumming, Michaela Jaé Rodriguez, Sam Jay, Tom Lenk et Miss Coco Peru (alias Clinton Leupp).

Comment Dead End : Paranormal Park se compare-t-il à DeadEndia ?

Un carlin flotte dans une lueur verte

Les fans du roman graphique de Hamish Steele DeadEndia seront heureux de savoir que Dead End est très fidèle à son matériel source. Bien sûr, les conceptions des personnages sont devenues un peu plus câlines et certains des éléments les plus sombres ont été atténués, probablement pour faire de Dead End: Paranormal Park une montre plus familiale. Mais comme il l’a fait dans la bande dessinée YA, Barney compte toujours parmi son équipe Scooby son meilleur ami, Pugsley le carlin (Alex Brightman); Norma (Kody Kavitha), la fangirl neurodiverse de Pauline Phoenix ; et un démon qui parle, mange des ordures et crée des ennuis appelé Courtney (Emily Osment). Ensemble, ils forment une famille choisie qui affronte tout, de l’anxiété sociale à l’apprentissage du flirt en passant par le soulèvement d’une armée de démons.

Les changements les plus notables sont de petits ajustements dans l’intrigue. Par exemple, Pugsley devient possédé par un prince démon tyrannique a été modifié pour en faire plus un acte d’abnégation que de panique. Le démon mangeur de peur a fait l’objet d’une métamorphose contemporaine intelligente, et la mésaventure de la fête d’anniversaire est retravaillée qui se plie dans les références de Jurassic Park et le plaisir de la sorcellerie.

Ai-je mentionné qu’il y a un épisode musical à part entière?

Un garçon et son chien

Pensez à Buffy contre les vampires, pas à Scrubs.

Face à un Big Bad qu’ils ne savent pas gérer, un sort magique incite tout le monde au parc à se mettre à chanter. Le spectacle se déroule à fond, avec un spectacle visuel, des paroles déchirantes et une ode claquante à la Phantom of the Opera qui déchire absolument. Alors que les 10 épisodes de la série offrent un mélange enchanteur d’action, de moments de personnages réconfortants, d’humour bizarre et d’histoires d’horreur effrontées, cet avant-dernier est absolument envoûtant.

À son rappel, Dead End: Paranormal Park s’avère être une nouvelle série d’aventures palpitante, pleine d’amour, d’horreur et de personnages à chérir.

Comment regarder : Impasse : parc paranormal est maintenant en streaming sur Netflix.

Nicolas est journaliste depuis 2014, mais avant tout passionné des jeux vidéo depuis sa naissance, et des nouvelles technologies depuis son adolescence.

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