Critique de ‘The Offer’: Un regard indulgent sur la réalisation de ‘The Godfather’

« The Offer » est-il un spectacle que vous ne pouvez pas refuser ?

En partie conte hollywoodien, en partie drame de gangsters, The Offer de Paramount + raconte la réalisation de The Godfather du début à la fin, y compris un drame dans les coulisses avec des dirigeants de studio mêlés – oh, et la mafia.

C’est une histoire fascinante sur l’un des plus grands films de tous les temps, mais ce n’est tout simplement pas suffisant pour soutenir une mini-série de 10 heures. Un rythme étrange et des intrigues secondaires inutiles enlisent les moments les plus agréables de The Offer, transformant ce qui aurait pu être un regard passionnant sur l’histoire du cinéma en une émission de télévision inégale.

Découvrez les coulisses du Parrain

The Offer nous montre The Godfather à travers les yeux du producteur Al Ruddy (Miles Teller). Lorsque nous le rencontrons pour la première fois, il est programmeur à la Rand Corporation à la recherche de quelque chose de plus épanouissant. Plus tard, il décrochera un concert de production chez Paramount sous la direction du directeur du studio Robert Evans (Matthew Goode).

Paramount est un peu dans le marasme, mais ils ont un atout dans leur manche : les droits du roman à succès Mafia Le Parrain, écrit par Mario Puzo (Patrick Gallo). C’est à Al et à sa secrétaire Bettye McCartt (Juno Temple) de faire d’un film que personne ne veut apparemment faire le plus grand succès de Paramount. Cela implique de recruter le réalisateur Francis Ford Coppola (Dan Fogler) et les stars Al Pacino (Anthony Ippolito) et Marlon Brando (Justin Chambers). Le reste appartient à l’histoire, mais il y a encore beaucoup, beaucoup d’obstacles sur la route.

Ce ne sont pas les gangsters du Parrain

Il n’est pas possible de raconter l’histoire de la réalisation de Le Parrain sans parler des liens du film avec la mafia. Le gangster Joe Colombo (Giovanni Ribisi) et la Ligue italo-américaine des droits civiques contestent la représentation des Italo-Américains dans le roman et la production cinématographique qui a suivi. Pour les apaiser, Al insiste sur le fait que Le Parrain est une histoire de famille, pas de stéréotypes mafieux.

Ironiquement, les gangsters de la série finissent par être le genre de stéréotypes dont Joe et ses copains sont si contrariés. La performance de Ribisi est une caricature à la voix rauque, et une intrigue secondaire impliquant « Crazy » Joe Gallo (Joseph Russo) n’est rien que nous n’ayons jamais vu faire auparavant – et mieux – dans d’autres histoires de gangsters. À doses limitées, ces personnages pourraient être digestibles. Mais quand ils sont dans The Offer autant qu’ils le sont, ils finissent par alourdir le spectacle plus qu’une paire de chaussures en béton.

L’offre est amusante, mais imparfaite

L’Offre atteint son apogée lorsqu’elle se plonge dans le développement et la production de Le Parrain. Les scènes où Mario et Francis se chamaillent à propos du scénario ou où Al et son équipe discutent du casting sont des célébrations amusantes du film et du cinéma en général.

Cependant, il y a une ligne fine à franchir entre la célébration et l’excès, et c’est une ligne que The Offer franchit souvent. Après tout, il s’agit d’une mini-série Paramount sur l’un des éléments de propriété intellectuelle les plus acclamés de Paramount – c’est déjà à peu près aussi indulgent que possible. Mais cela va plus loin, passant du référencement au Parrain au référencement de la création d’autres films comme Chinatown et Love Story. Ces moments sont traités comme de gros œufs de Pâques pour les cinéphiles, avec des résultats époustouflants.

Il en va de même pour les discours interminables sur le pouvoir du cinéma. C’est une chose de voir Francis s’étourdir de joie à l’idée que la famille Corleone prépare de la sauce tomate, mais c’est une tout autre chose de regarder des films d’Al ou de Robert mansplain aux gens. En fait, il y a un sentiment constant que The Offer serait plutôt un film qu’une émission de télévision, surtout compte tenu du manque occasionnel de cohésion ou des arcs contenus de ses épisodes.

L’offre a toujours ses joies: la performance de Goode est délicieusement smarmy, ce qui se traduit par certaines des meilleures livraisons de ligne de l’émission. De plus, les fans de Le Parrain adoreront tous les hommages à l’original, ainsi que les regards sur les coulisses de certains moments emblématiques. Si vous cherchez une compilation des plus grands succès du Parrain, vous êtes au bon endroit. D’un autre côté, si vous êtes à la recherche d’une émission de télévision pleinement satisfaisante, il serait peut-être préférable de continuer à chercher.

L’offre est maintenant diffusé sur Paramount +, avec de nouveaux épisodes chaque semaine.