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Critique de « Sloterhouse »: l’horreur du paresseux tueur est tout aussi ridicule qu’elle en a l’air

Pierre

Date de publication :

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Critique de "Sloterhouse": l'horreur du paresseux tueur est tout aussi ridicule qu'elle en a l'air

Tellement mauvais que c’est… mauvais. 🦥

Au-delà des monstres, les films d’horreur ont une riche tradition d’animaux tueurs. Des versions suralimentées de créatures de notre propre royaume d’existence. Il y a le crocodile géant de Lake Placid, les fourmis géantes mutées de Them !, les ennemis ailés des Oiseaux d’Hitchcock. Il y a le troupeau sanguinaire de Black Sheep, le poisson titulaire dans Piranha d’Eli Roth, les constructeurs de barrages morts-vivants dans Zombeavers et l’ours qui a consommé de la cocaïne dans, euh, Cocaine Bear. De Jaws aux requins intelligents géants de Deep Blue Sea en passant par le requin mégalodon encore plus colossal de The Meg et sa suite, les requins ont tout un sous-genre qui leur est propre.

Cependant, personne, du moins à ma connaissance, n’a jamais essayé de faire un long métrage de créature sur un paresseux tueur.

Il y a probablement une raison à cela.

Slotherhouse est un film qui exprime clairement ses intentions dès le titre. Semblable à ses prédécesseurs, il essaie de s’appuyer sur le ton conscient et ironique sur lequel prospèrent souvent les comédies d’horreur. Le problème, c’est que le film n’y parvient pas vraiment. Slotherhouse vise tellement le mal que c’est bien, mais le film reste bloqué sur la mauvaise partie, le bien ne se matérialisant jamais complètement.

De quoi parle Slotherhouse ?

Eh bien, voilà.

Écrit par Bradley Fowler et Cady Lanigan et réalisé par Matthew Goodhue, Slotherhouse donne plutôt bien le ton du film avec sa séquence d’ouverture. Nous voyons un paresseux d’apparence impressionnante se traînant le long d’une branche d’arbre suspendue au-dessus d’un lac, pour ensuite être soudainement mangé d’en bas par un crocodile qui se cache. Quelques instants plus tard, on voit le même paresseux se traîner héroïquement hors de l’eau avant d’être attrapé par des braconniers. De retour dans le lac, le corps du crocodile flotte à la surface, puis roule le ventre pour montrer trois grandes entailles sur sa partie médiane.

Ce paresseux, semble-t-il, ne doit pas être dérangé.

Le reste de l’action se déroule dans une sororité, comme le font de nombreux films d’horreur. Emily (Lisa Ambalavanar), senior d’université, cherche désespérément à devenir présidente de la maison, et après une rencontre fortuite dans un centre commercial avec le ravisseur du paresseux susmentionné, elle décide – comme vous – que la seule façon de gagner des votes est d’acheter le paresseux et de le garder. comme animal de compagnie de nouveauté. Inutile de dire que le paresseux n’est pas exactement à bord. Après avoir traqué son nouveau propriétaire sur les réseaux sociaux (oui, cela arrive vraiment) et vu une photo d’Emily posant avec le braconnier (son pseudo est « OExotic »), le paresseux décide que la seule solution est de se lancer dans une aventure brutale et brutale. une tuerie créative.

Slotherhouse regorge de moments vraiment ridicules

Vous seriez probablement déçu de ne pas trouver de séquences folles dans un film intitulé Slotherhouse, et il faut reconnaître que le mérite est dû : les scénaristes ont proposé plus que quelques décors inventifs. En plus de la session de traque décontractée du paresseux sur Instagram (il clique sur le bouton de la souris avec sa griffe, au cas où vous vous poseriez la question), il y a aussi des scènes impliquant la mort par piège dans un sac de couchage et une utilisation particulièrement horrible de fer à lisser.

L’une des séquences les plus mémorables du film montre le paresseux voler la voiture d’Emily, se rendre à l’hôpital local où son amie repose grièvement blessée, puis prendre un selfie avec elle avant de commettre un meurtre. À ce stade du film, le paresseux documente ses propres meurtres sur les réseaux sociaux sous le pseudo « KillerSloth », ce qui se rapproche le plus d’un mobile vague pour ce mammifère meurtrier.

Certes, certains de ces moments sont tellement idiots qu’ils sont plutôt amusants – mais dans l’ensemble, ils sont noyés par les dialogues irritants du film, les personnages unidimensionnels et une durée de 90 minutes qui donne l’impression qu’il aurait pu être conservé comme un film. amusant court.

Oui, c'est une chose qui se produit dans le film.

Alors, Slotherhouse vaut-il la peine d’être regardé ?

Même si je n’ai pas vraiment apprécié Slotherhouse, je ne l’ai probablement pas regardé dans les conditions optimales. Si vous aviez un groupe d’amis, quelques verres et que vous y alliez en sachant quel serait le ton, je peux voir comment les moments les plus ridicules du film pourraient constituer une toile de fond divertissante. Il y a aussi quelques moments de conscience de soi – le paresseux attrapant une épée de samouraï entre ses griffes ; un monologue de Mme Mayflower (Tiff Stevenson), membre plus âgée de la sororité, ponctué de dialogues amusants ; le paresseux revient constamment d’entre les morts, même après avoir été abattu à plusieurs reprises – ce qui élève parfois le scénario.

Mais dans l’ensemble, il existe d’autres fonctionnalités de créatures qui ont fait ce que Slotherhouse tente de faire, et l’ont fait bien mieux.

Comment regarder : Slotherhouse est disponible à la location ou à l’achat sur Prime Video, Apple TV et Google Play.

Pierre, plus connu sous son pseudonyme "Pierrot le Fou", est un rédacteur emblématique du site Indigo Buzz. Originaire d'une petite ville du sud-ouest du Gers, cet aventurier des temps modernes est né sous le signe de l'ombre en 1986 au sommet d'une tour esotérique. Élevé dans une famille de magiciens-discount, il a développé un goût prononcé pour l'excentricité et la magie des mots dès son plus jeune âge. Pierre a commencé sa carrière de rédacteur dans un fanzine local dédié aux films d'horreur des années 80, tout en poursuivant des études de communication à l'Université de Toulouse. Passionné par l'univers du web, il a rapidement pris conscience de l'impact du numérique et des réseaux sociaux sur notre société. C'est alors qu'il a décidé de troquer sa collection de cassettes VHS contre un ordinateur flambant neuf... enfin presque.

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