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Musk a menti sur la mort de singes, selon un rapport

Pierre

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Musk a menti sur la mort de singes, selon un rapport

Un nouveau rapport détaille ce que les singes de test de Neuralink ont ​​vécu au moment même où Musk déclare que l’appareil est prêt pour les essais sur l’homme.

Le même jour, Elon Musk a annoncé que sa société d’implants cérébraux, Neuralink, se préparait pour ses premiers essais sur l’homme, un nouveau rapport accablant mettant en vedette un ancien employé de Neuralink a jeté un nouvel éclairage sur les conditions brutales que les singes tests de Neuralink ont ​​subies avant d’être euthanasiés.

Des enquêtes et des enquêtes ont déjà été lancées concernant d’éventuelles violations du bien-être animal au sein de l’entreprise. Cependant, la question a été de nouveau mise sous les projecteurs la semaine dernière après que Musk a affirmé qu’aucun singe n’était mort à cause de l’implant Neuralink.

« Aucun singe n’est mort à cause d’un implant Neuralink », Musk dit dans un post sur X. Concernant les premiers implants, Musk a affirmé que « pour minimiser le risque pour les singes en bonne santé, nous avons choisi les (singes) en phase terminale (déjà proches de la mort) ».

Dix jours plus tard, Musk partager un article de Neuralink sur la façon dont l’entreprise déploierait bientôt des essais sur l’homme.

« Nous sommes ravis d’annoncer que le recrutement est ouvert pour notre premier essai clinique chez l’homme ! a publié le compte officiel Neuralink sur X, la plateforme anciennement connue sous le nom de Twitter, plus tôt cette semaine.

Musk a également ajouté son propre commentaire.

« Le premier patient humain recevra bientôt un appareil Neuralink », a poursuivi Musk dans un article X mercredi, expliquant les avantages potentiels que l’entreprise espère apporter avec l’appareil aux personnes atteintes de tétraplégie ou de SLA.

« Imaginez si Stephen Hawking avait eu ça », a poursuivi Musk.

Quelques heures plus tard, Wired publierait un nouveau rapport détaillant les conditions de torture subies par les singes testés avant leur mort éventuelle, contestant directement les récentes affirmations de Musk concernant les animaux et leurs souffrances.

Selon Wired, les dossiers montrent qu’un singe a été euthanasié en mars 2019 après que sa santé se soit dégradée dans les mois qui ont suivi l’implant Neuralink. Un rapport a révélé que le cerveau du singe saignait et que l’implant avait laissé « des parties de son cortex cérébral en lambeaux ». Selon le rapport, les problèmes ont commencé dans les jours qui ont suivi l’implantation, lorsque le singe a commencé à pousser sa tête contre le sol, signalant qu’elle souffrait. Le singe picotait l’implant, autre signe de l’inconfort de l’animal. Finalement, le singe perdait sa coordination et « tremblait de manière incontrôlable » autour des travailleurs de Neuralink.

Un singe qui a reçu l’implant Neuralink en décembre 2019 a été euthanasié après qu’une partie de l’appareil s’est « cassée » pendant l’opération. La société a tenté une autre intervention chirurgicale pour résoudre le problème, mais a découvert des infections fongiques et bactériennes qu’elle n’a pas pu éliminer car l’implant bloquait la zone infectée. Un autre singe a été euthanasié quelques mois plus tard après que « son implant crânien se soit détaché ».

En outre, le rapport partageait les commentaires d’un ancien employé de Neuralink ainsi que d’un chercheur connaissant les tests, qui ont tous deux réfuté les affirmations de Musk selon lesquelles les singes étaient en phase terminale avant les implants Neuralink. L’ancien employé a qualifié l’affirmation de Musk de « ridicule » et a partagé que les singes devaient suivre un an de formation comportementale avant les implants.

Pour lire le rapport dans son intégralité, consultez l’article de Wired ici.

Pierre, plus connu sous son pseudonyme "Pierrot le Fou", est un rédacteur emblématique du site Indigo Buzz. Originaire d'une petite ville du sud-ouest du Gers, cet aventurier des temps modernes est né sous le signe de l'ombre en 1986 au sommet d'une tour esotérique. Élevé dans une famille de magiciens-discount, il a développé un goût prononcé pour l'excentricité et la magie des mots dès son plus jeune âge. Pierre a commencé sa carrière de rédacteur dans un fanzine local dédié aux films d'horreur des années 80, tout en poursuivant des études de communication à l'Université de Toulouse. Passionné par l'univers du web, il a rapidement pris conscience de l'impact du numérique et des réseaux sociaux sur notre société. C'est alors qu'il a décidé de troquer sa collection de cassettes VHS contre un ordinateur flambant neuf... enfin presque.

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