Vincent Van Quickenborne, ministre belge de la Justice, démissionne suite à l’attaque à Bruxelles
Le ministre de la Justice belge démissionne suite à l’attaque terroriste à Bruxelles
Le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a annoncé sa démission, quatre jours seulement après l’attaque perpétrée à Bruxelles par un Tunisien radicalisé en séjour irrégulier qui a tué deux personnes de nationalité suédoise. La Tunisie avait demandé son extradition en 2022, mais cette demande n’a jamais été suivie d’effet.
Un départ inattendu
La démission soudaine de Vincent Van Quickenborne laisse le gouvernement belge dans une situation difficile. La décision de démissionner n’a pas été facile pour lui, comme il l’a expliqué lors de son allocution. « Je suis profondément désolé pour les victimes et leurs familles. J’assume l’entière responsabilité de ce malheureux incident et j’ai décidé de démissionner de mon poste de ministre de la Justice », a-t-il déclaré avec émotion.
Un système en question
Cet événement soulève des questions sur le système juridique belge et son efficacité en matière d’extradition. Le gouvernement belge a été accusé de laxisme pour ne pas avoir donné suite à la demande d’extradition de la Tunisie. Les critiques se demandent si cette tragédie aurait pu être évitée, et l’affaire pourrait entraîner une révision en profondeur des procédures d’extradition en Belgique.
La Belgique doit maintenant faire face à un dilemme : rester solidaire avec l’Europe et continuer à lutter contre le terrorisme, ou revoir sa politique d’extradition et risquer de créer une rupture avec ses partenaires internationaux.
Quoi qu’il en soit, la Belgique a beaucoup à faire pour répondre à ces questions et tenter de prévenir de futurs incidents. En attendant, le gouvernement est sous pression pour apporter des réponses et mettre en place des mesures de sécurité renforcées.
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