Le cybersquattage : le jeu du chat et de la souris au format numérique
Bien moins voyant et certainement bien mieux organisé que les squats de maisons et d’immeubles, le cybersquattage qui se développe de plus en plus est une véritable plaie pour les marques et les personnalités. Rapide retour sur cette pratique qui évolue aussi vite que la toile…
Des méthodes cavalières aussi vieilles qu’internet
Avec la naissance des boutiques en ligne, certains internautes peu scrupuleux ne se sont pas gênés pour copier les styles, les contenues et les photos des pages officielles pour induire les consommateurs en erreur (on appelle cela le phishing). Les algorithmes des moteurs de recherche étant de plus en plus perfectionnés, la ruse est perçue aisément et le site noyé dans les dernières pages d’indexation afin que plus personne ne se fasse avoir. Aujourd’hui, cela a un peu changé et il faut avouer que le cybersquattage s’emploie avant tout à acheter des noms de domaine en pariant sur son utilité future ou à associer des extensions de noms de domaine peu flatteuses avec l’appellation de marque ou les patronymes de stars. La victime du cybersquattage peut alors faire un petit tour sur le Whois comme proposé par 1&1 pour découvrir qui se cache derrière cette mauvaise blague. Après, les petits malins qui se sont bien éclatés à faire tout cela n’hésitent pas à demander un petit chèque ou à proposer la vente de leurs noms de domaine à des prix… exorbitants ! Malin, mais pas très cool, avouons le…
Quelques cybersquattages qui font quand même bien rire
Même si les marques et les personnalités moquées ne doivent pas être de cet avis, il faut admettre que certains cybersquattages valent le coup d’être cités ! La récente extension de nom de domaine .sucks (que l’on pourrait traduire en français par « .estnul ») a permis aux poètes du net de libérer leur créativité. On trouvera par exemple un très inspiré microsoft.sucks ou encore apple.sucks pour ne pas faire de jaloux, et enfin everyone.sucks. Le zlatan.fr a également eu son quart d’heure de gloire. Sur cette page très perso, le supporter Nicolas N. lançait des défis à son joueur de foot fétiche pour que ce dernier récupère le nom de domaine faute d’avoir pu vendre à l’époque le domaine au PSG… Bon, comme quoi il n’y a pas que de mauvaises choses dans le cybersquatting ? 😉
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