Le site gouvernemental s’est écrasé quelques minutes après la publication des documents de Jeffrey Epstein
La demande était tout simplement trop forte pour le vieux site grinçant de PACER.
Le site gouvernemental hébergeant les dossiers récemment descellés de Jeffrey Epstein n’avait qu’une tâche.
Malheureusement, le PACER (Public Access to Court Electronic Records) n’a pas pu résister à la forte demande de documents mentionnant des personnalités telles que Bill Clinton, le prince Andrew et Stephen Hawking en relation avec Jeffrey Epstein. Selon Vice, le site PACER s’est écrasé peu de temps après le téléchargement des documents contenant des journaux de vol, des témoignages non expurgés et des détails incriminants sur les relations d’Epstein avec plusieurs noms connus.
Mercredi soir à 19 heures HNE, la juge de district américaine Loretta Preska a ordonné des documents relatifs à un procès civil contre l’assistante/madame d’Epstein dans le trafic sexuel, Ghislaine Maxwell. Mais en quelques minutes, le site s’est écrasé.
Le site PACER est notoirement obsolète et bogué. La plupart des gens n’ont pas à gérer régulièrement cette plate-forme fastidieuse et trop compliquée. Mais il s’agit de l’un des cas les plus médiatisés de l’histoire récente, qui a soudainement mis PACER sous les projecteurs. PACER a évidemment désespérément besoin d’une refonte de son site, mais le crash souligne également l’immense demande de détails sur le livre noir d’Epstein et sur les personnalités de premier plan complices de ses relations.
Heureusement, certaines personnes ont été assez rapides pour télécharger les documents avant que le site ne tombe en panne. Il existe donc de nombreux endroits où vous pouvez consulter les 900 pages de documents du dossier. Cependant, ce n’est pas une bonne idée pour la démocratie à l’ère numérique.
Vous pouvez lire et télécharger les documents gratuitement via des sites comme PlainSite et 404 Media. Mais pour y accéder sur PACER, il faut payer 10 centimes par page. C’est vrai, PACER vous facture l’accès aux dossiers publics.
Le site semble être de retour, mais à quoi ça sert quand on peut les obtenir ailleurs gratuitement ?