Rejoignez-nous
Divers

La NASA révèle le volume total d’astéroïdes récoltés lors d’une mission ambitieuse

Pierre

Date de publication :

le

Que peuvent dire ces roches aux scientifiques sur la chimie des origines de la vie ?

Après des mois de difficulté à ouvrir le réservoir d’échantillons d’astéroïdes de la NASA, les scientifiques de l’agence savent enfin combien de poussière et de roches son vaisseau spatial a ramené sur Terre.

Malgré des estimations antérieures selon lesquelles il aurait récupéré environ une tasse de matériau de Bennu, une ancienne roche spatiale s’étendant sur toute la longueur de l’Empire State Building, le poids total de l’échantillon est de 4,29 onces, soit environ une demi-tasse. Cela représente néanmoins le plus grand échantillon d’astéroïde jamais collecté dans l’espace et double l’objectif de la mission.

« Un échantillon étonnant de l’astéroïde #Bennu ! » » a déclaré l’agence spatiale japonaise JAXA sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter. « Les équipes de la JAXA & de la NASA échangent une partie des échantillons Bennu et #Ryugu pour permettre les premières études comparatives entre astéroïdes de notre système solaire ! »

La mission OSIRIS-Rex de la NASA, d’une valeur de 800 millions de dollars, abréviation de Origins, Spectral Interpretation, Resource Identification et Security Regolith Explorer, a lancé un vaisseau spatial robotique depuis Cap Canaveral, en Floride, en 2016. Le vaisseau spatial a terminé son vol de 4 milliards de milles lorsqu’il a largué le échantillon à 63 000 milles au-dessus de la Terre sur une parcelle isolée du désert de l’Utah le 24 septembre 2023.

OSIRIS-Rex est la première mission américaine à récupérer un échantillon d’astéroïde. Depuis les roches lunaires d’Apollo, collectées entre 1969 et 1972, la NASA n’a pas ramené de souvenirs spatiaux d’une telle ampleur.

La NASA récupère un échantillon d'astéroïde dans le désert de l'Utah

La JAXA, en revanche, est devenue le leader mondial de ces missions, ayant déjà récupéré à deux reprises des échantillons des astéroïdes Itokawa et Ryugu. Mais la mission américaine semble avoir mieux réussi à récupérer du matériel que les missions japonaises Hayabusa.

La première mission de retour d’échantillons de la JAXA a visité l’astéroïde Itokawa en 2005, mais le vaisseau spatial s’est écrasé à la surface alors qu’il tentait de prélever un échantillon. Le vaisseau spatial endommagé a survécu à l’épreuve et est revenu sur Terre, mais les conservateurs n’ont pu balayer que moins d’un milligramme de particules accrochées à la sonde. Une deuxième mission d’astéroïde vers l’astéroïde Ryugu est revenue sur Terre avec 5,4 grammes – moins d’un quart d’once – en 2020.

JAXA partage un échantillon de Ryugu avec la NASA

Bennu a été sélectionné pour la mission de la NASA car il regorge de carbone, ce qui signifie qu’il pourrait contenir les origines chimiques de la vie. Il a également une très faible chance d’atteindre la Terre au cours du prochain siècle. En savoir plus sur l’astéroïde pourrait être utile dans les efforts futurs visant à le dévier, si cela devenait nécessaire.

Les scientifiques ont interrompu leurs efforts pour ouvrir le récipient d’échantillon à la mi-octobre après avoir réalisé que deux des 35 vis étaient coincées. Immédiatement après avoir rencontré le problème, la NASA a commencé à créer de nouveaux outils à utiliser dans la boîte à gants stérile. Les outils ont fonctionné, capables de détacher le couvercle de la cartouche.

Désormais, les décombres de Bennu seront fragmentés et distribués aux scientifiques du monde entier. La JAXA, par exemple, devrait recevoir environ 0,5 pour cent du contenu. La NASA en conservera au moins 70 % au Johnson Space Center à Houston à des fins de préservation.

Pierre, plus connu sous son pseudonyme "Pierrot le Fou", est un rédacteur emblématique du site Indigo Buzz. Originaire d'une petite ville du sud-ouest du Gers, cet aventurier des temps modernes est né sous le signe de l'ombre en 1986 au sommet d'une tour esotérique. Élevé dans une famille de magiciens-discount, il a développé un goût prononcé pour l'excentricité et la magie des mots dès son plus jeune âge. Pierre a commencé sa carrière de rédacteur dans un fanzine local dédié aux films d'horreur des années 80, tout en poursuivant des études de communication à l'Université de Toulouse. Passionné par l'univers du web, il a rapidement pris conscience de l'impact du numérique et des réseaux sociaux sur notre société. C'est alors qu'il a décidé de troquer sa collection de cassettes VHS contre un ordinateur flambant neuf... enfin presque.

Cliquer pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *