Compte-rendu : Art to Play 2016 à Nantes
Art to Play est une convention à Nantes regroupant divers domaines. De la pop culture, des mangas, des jeux-vidéo… Voici les ingrédients de cet événement. L’édition de 2016 s’est déroulée du 18 au 20 novembre et nous y étions.
Un événement grandissant
Cela fait maintenant six ans qu’Art to Play existe. L’année dernière 20 000 visiteurs étaient déjà là. Pour cette édition, l’organisation a donc vu plus grand avec l’ouverture d’un Hall XXL de 12 000m².
Le public est éclectique. Cosplayeurs, amateurs d’arts martiaux, de culture japonaise, fans de youtubers ou tout simplement curieux. Durant les deux jours où nous étions sur l’évènement, nous avons pu remarquer qu’Art to Play attire aussi bien des groupes d’amis que les familles.
Un programme complet
Pour animer l’événement, le Hall XXL proposait trois salles : la salle principale, la salle de projection et une salle de dédicace. Les deux premières sont régies par un planning complet. Le délai entre chaque animation n’excède pas trente minutes. Dans la salle de projection est principalement diffusé des animés et films japonnais. Nous avons apprécié de découvrir ou redécouvrir des œuvres dans une salle isolée des activités du reste du salon. Cela a permis à de nombreuses personnes de se reposer, tout en restant dans l’ambiance de la convention.
La salle principale – elle – est occupée par des concerts, un concours de cosplay, des interviews et même un quizz geek avec Julien Lepers. Très attendus, ce sont véritablement ce sur quoi se repose Art to Play.
Une variété de stands
Différents stands sont aussi présents. Les boutiques de goodies et merchandising, japonaises (nourriture, mangas, dvd, films, mode, déco), alimentaires (bubble-tea), créateurs… Elles représentent environ 40% des stands.
Vous pouvez également vous initier à différentes activités : escape game, spiritualité, cosplays, quidditch, sabres laser, jeux de société, de bois ou arts martiaux. Nous avons pour notre part testé la pratique ancestrale de purification de l’esprit appelé « art de la véritable lumière » proposé par le Dojo Sukyo Mahikari (NDLR : La religion « Sūkyō Mahikari » est considéré en France comme mouvement sectaire).
Ces membres transmettent un rayon de lumière (non visible à l’œil nu) à une autre personne en des points « critiques » du corps. Pendant une séance de 15 à 50 minutes, afin de se recentrer sur soi-même. Surprenant au début et malgré la controverse, nous avons aimé le fait de découvrir ces pratiques par le biais d’Art to Play.
La partie dédiée aux jeux vidéo est consacrée aux petits studios. La jeune association DeuxMetresCubes présentait l’ensemble des projets Minecraft qu’elle dirigeait. Il est impressionnant de voir la passion et l’attention portés dans des œuvres comme la reproduction du célèbre parc à thème « Le Puy Du Fou ».
Aussi, nous avons découvert un jeu de cartes évolutif nommé Malkyrs. Il se repose sur des cartes physiques que l’on intègre sur un écran, grâce à un socle semblable aux amibos. Complet et équilibré, la société française propose une véritable innovation.
Pour finir, Art to Play accueillait aussi des écoles d’ingénieur et un live d’Alexclick.
Youtube quand tu nous tiens
Quand une convention se présente, les youtubers connus de la région s’y déplacent pour rencontrer leur public. Les organisateurs ont mis en place une zone dédiée pour eux, ainsi que des shows spéciaux pour chacun d’entre eux sur la scène principale. Fanta et Bob Lennon, Unsterbliicher, NewTiteuf, Le Rire Jaune, Noob, David Lafarge… Environ 40 invités de prestige ont accepté de se joindre à l’événement. Cela a attiré leurs fans de la première heure et a permis de les faire connaître de tous. Chaque matin des centaines de personnes s’affairaient à l’entrée pour pourvoir obtenir une place aux séances de dédicaces.
Cependant, nous avons été déçu de la place trop importante et sous-exploitée qu’ils occupaient dans la convention. L’interaction – sur la scène principale – se limitait à les promouvoir, sans grand intérêt.
Conclusion
Nous avons apprécié les différents thèmes abordés lors de la convention. La partie consacrée au Japon était culturellement enrichissante et passionnante. La participation des startups et associations locales était également un vrai plus.
Cependant, un ré-équilibrage des domaines traités par Art to Play nous semble judicieux. Cela peut être un axe de développement pour les prochaines éditions… Dans tous les cas, nous y retournerons avec plaisir !