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Revue ‘Firestarter’: La vie est suffisamment ennuyeuse et frustrante sans vous soumettre à cela

Nicolas

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Revue 'Firestarter': La vie est suffisamment ennuyeuse et frustrante sans vous soumettre à cela

Plus inutile que dérangeant.

Lorsque vous envisagez de faire un remake, il doit y avoir un point au-delà de l’encaissement de la reconnaissance IP. Sinon, vous vous retrouvez avec un film comme l’alésage nouveau-à-Peacock qui est Firestarter. Un remake du véhicule Drew Barrymore de 1984 basé sur un roman de Stephen King de 1980, cette horrible offre d’horreur apporte des changements à l’histoire, mais manque tout son cœur ou sa chaleur.

Adapté par le scribe d’Halloween Kills Scott Teems, Firestarter suit les malheurs de Charlie McGee (Ryan Kiera Armstrong), une jeune fille qui a le pouvoir de manifester le feu avec son esprit. Issue d’un père télépathe (Zac Efron) et d’une mère télékinétique (Sydney Lemmon), elle a un pouvoir puissant mais indompté. Des émotions extrêmes la font éclater, alors son père la presse de simplement réprimer cela. Mais comme nous l’avons vu dans le premier Firestarter ainsi que Frozen et Turning Red, la répression ne résoudra pas le problème. Pourtant, les McGees ont une menace plus immédiate: la sinistre agence gouvernementale les traque pour faire des études et des expériences plus approfondies. Aucun d’entre eux ne semble idéal pour créer un environnement stimulant pour un enfant.

Que ce soit à l’école primaire ou en fuite, Charlie doit affronter un monde déterminé à la méconnaître et à la craindre. Cela pourrait être un excellent contexte pour créer une allégorie pour les jeunes LGBTQ +, qui sont confrontés au sectarisme de leurs camarades de classe, de leurs parents et des politiciens à des degrés horribles. De même, l’anxiété persistante de Charlie pourrait être un moyen d’explorer comment la parentalité envers la santé mentale d’un enfant a évolué depuis les années 80. Mais rien d’aussi profond ou intéressant ne se passera ici. Au lieu de cela, la profession de la santé mentale est gâchée par Andy, un « coach de vie » qui utilise ses pouvoirs mentaux pour laver le cerveau de ses clients sous couvert d’hypnose. La zone grise morale de ceci n’est pas explorée ; il y a des explosions de feu auxquelles il faut se rendre. Il n’y a pas de temps pour la profondeur ou même le développement du personnage. Ainsi, la rencontre mignonne des parents de Charlie dans un laboratoire scientifique est un montage hâtif joué au générique.

Les effets de feu eux-mêmes sont sans inspiration. C’est la machine à vent aux longs cheveux d’une jeune fille, puis un contre-feu. Parfois, il y a des brûlures macabres, rendues agréables et noueuses dans les effets pratiques. Mais l’acte violent lui-même est répété si souvent avec peu de variété dans ses visuels qu’il semble de plus en plus terne, même lorsque Charlie commence à narguer ses victimes : « Menteur, menteur, pantalon en feu ».

Ce qui est encore plus frustrant, c’est à quel point Charlie se sent informe ici. Elle est définie par sa rage de ne pas être « normale » (relatable !). Présentée comme un peu plus âgée que la version de Barrymore, elle a un vocabulaire un peu plus pointu sur ses sentiments et ses facteurs de stress. (« Je ne suis pas spécial. Je suis un monstre. ») Mais le dialogue de Teem à tous les niveaux a toute la subtilité d’un film fait pour la télévision des années 80, avec les personnages en deux dimensions qui vont avec. Les performances des stars du film ne peuvent pas dépasser ce niveau et finissent par se sentir forcées et fausses. Les scènes dramatiques sont bruyantes, mais pas profondes ou poignantes. Même lorsqu’ils se terminent par la violence, il y a peu d’impact. La version 84 était peut-être hokey, mais au moins ses battements émotionnels étaient sincères.

Tous les films d’horreur n’ont pas besoin d’être effrayants, mais les films effrayants pour enfants le sont généralement ! Et c’est d’autant plus frustrant que Firestarter soit si terne quand on réalise que son réalisateur, Keith Thomas, était à l’origine de l’un des meilleurs films d’horreur de 2019. The Vigil a apporté une touche distincte et juive au genre de l’horreur démoniaque, embarquant le public dans une montre de nuit surréaliste et effrayante qui faisait frémir et ébranlait l’âme. Pourtant, ici, il n’y a pas d’ambiance, pas d’originalité, juste une esthétique banale qui fait ressembler Firestarter à des centaines d’autres films d’horreur de qualité inférieure qui jonchent les services de streaming.

Michael Greyeyes comme Rainbird dans

En fin de compte, ce Firestarter semble plus inutile que perturbant. C’est une histoire que nous avons vue encore et encore. Et bien que cette version présente quelques différences superficielles par rapport aux Firestarters qui l’ont précédée, rien ne la distingue comme étant exceptionnelle, excitante et certainement pas essentielle. Cela ressemble à un film que vous pourriez lancer en tripotant votre téléphone ou en pliant le linge. Pour ça c’est bien. Mais ça aurait pu être plus. Le concept était là pour raconter une histoire d’enfants d’aujourd’hui, qui se sentent obligés de cacher qui ils sont parce que les autres ne les comprennent pas. Il aurait pu explorer l’horreur née d’une telle répression ou le cauchemar d’avoir un organisme gouvernemental essayant de contrôler le corps d’un individu. Il aurait pu prendre de grandes fluctuations dans ses changements, créant quelque chose qui le distingue des autres contes télékinésiques effrayants pour enfants ou d’autres histoires de passage à l’âge adulte avec pouvoir. Cela aurait dû être épineux étant donné qu’il vient d’un réalisateur d’horreur d’une telle promesse. Et pourtant, ce Firestarter n’a pas l’étincelle pour être autre chose que médiocre.

Allume feu est en salles et en streaming uniquement sur Peacock.

Nicolas est journaliste depuis 2014, mais avant tout passionné des jeux vidéo depuis sa naissance, et des nouvelles technologies depuis son adolescence.

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