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Comment la baisse du pouvoir d’achat est-elle devenue une préoccupation grandissante en France ?

Nicolas

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Comment la baisse du pouvoir d’achat est-elle devenue une préoccupation grandissante en France ?

La baisse du pouvoir d’achat est devenue un sujet d’inquiétude, après celui de la santé en 2021 (Covid) selon une étude de CSR Research. De plus en plus de Français, quelle que soit leur catégorie sociale, affirment que leur pouvoir d’achat a baissé. Cela s’explique par l’augmentation des prix dans tous les secteurs. Pour faire face à ce phénomène, beaucoup de ménages ont changé leurs habitudes de consommation et sont à l’affût de bons plans pour réaliser le plus d’économie possible. Afin de comprendre l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat en France, nous vous invitons à lire la suite de cet article.

La baisse du pouvoir d’achat au cœur de toutes les préoccupations

Le pouvoir d’achat d’un foyer désigne la capacité que lui permet la totalité de ses revenus. Cette capacité dépend donc de la somme des revenus du foyer et du prix des biens et des services proposés. En 2022, 54 % des Français mettaient le pouvoir d’achat au cœur de leur préoccupation. Cela n’a pas vraiment changé en 2023 et cela est partagé par toutes les catégories sociales. Mais ce sont surtout les ménages modestes, qui représentent près de 63 % de la population, qui sont les plus touchés même si l’autre partie affiche également son inquiétude. Déjà en 2022, 66 % des personnes voyaient leur pouvoir d’achat diminuer. Cette baisse s’est accentuée au cours de l’année 2023. Les retraités font partie des personnes les plus touchées par cette baisse, car 72 % d’entre eux ont vu leur pouvoir d’achat baisser en 12 mois.

Il est vrai que les dépenses de consommation augmentent régulièrement depuis les années 70, mais la part des dépenses obligatoires a doublé depuis 60 ans dans les budgets. Cela explique donc les inquiétudes surtout dans les ménages modestes. Ces derniers n’ont pas d’autres choix que de faire face au cas où ils ne pourraient bénéficier d’AvantagesMax pour la simple raison que ces dépenses leur sont vitales. Les prix du pétrole et du gaz ont connu une forte hausse ainsi que le prix des denrées alimentaires. Cette augmentation force donc les consommateurs à trouver des solutions pour faire face au mieux à leur besoin du quotidien.

Consommer différemment pour faire face à la baisse du pouvoir d’achat

Face à la flambée des prix, certains ménages ont commencé à consommer différemment et cela s’est avéré payant. Donc avant de renoncer totalement à l’achat, ils essayent de trouver d’autres solutions. En effet, face à l’inflation, les ménages se montrent plus attentifs au prix au kilogramme ou au litre. Avant, ils ne comparaient que le montant de l’achat en valeur absolue, mais aujourd’hui ils développent une forte sensibilité aux promotions. Les Français sont donc désormais à l’affût des bons plans gratuits pour s’en sortir au mieux.

Chaque personne peut trouver des alternatives et séquencer ses dépenses en optimisant par exemple ses déplacements. Le covoiturage ou l’utilisation des transports en commun est un excellent moyen de faire face à la flambée des prix de l’essence. Lorsqu’il s’agit d’achat de vêtements, le consommateur peut choisir des marques plus modestes ou explorer le marché de l’occasion en attendant les soldes. Ces comportements ont fait leurs preuves auprès des personnes qui les adoptent.

Renoncer à certains plaisirs pour survivre à l’inflation des prix

Si consommer différemment ne suffit pas, le consommateur va alors adopter une autre stratégie pour gérer son faible pouvoir d’achat : le renoncement. Nous savons tous qu’il n’est pas possible de renoncer à nos besoins fondamentaux ; par contre si la pression inflationniste est trop forte, nous devons sacrifier certaines dépenses. La baisse du pouvoir d’achat est une forme de perte de revenu chez l’individu. Ce dernier doit donc être capable de faire une croix sur certaines choses afin d’optimiser la gestion de ses besoins fondamentaux.

Pour cela, il est important de faire des choix de consommation puisque le capital disponible n’est plus à la hauteur des besoins et des envies. Au moment de la perte de revenu, on observe généralement une répartition des dépenses qui adopte la forme d’un sablier. Cette forme est souvent utilisée pour expliquer des phénomènes sociaux.

En se basant sur cette représentation, on constate la présence de trois grandes catégories de possibles dépenses. La première concerne les produits essentiels au quotidien (la nourriture, le logement, le chauffage, les assurances, le carburant pour les déplacements, etc.) La deuxième est relative aux loisirs (les moments entre amis, les vacances, les discothèques, le cinéma, les bars et restaurants…). La troisième catégorie est celle des produits de luxe (les marques dont la valeur traverse les années tout en restant stable ou en augmentant de prix).

Nous comprenons aisément qu’il est impossible de renoncer à la première catégorie de dépenses. Il ne reste donc que les loisirs et les produits de luxe. On pourrait croire que la plupart des ménages sacrifieraient les produits de luxe aux profits des loisirs, mais tel n’est pas toujours le cas.

Produit de luxe ou loisirs : Que faut-il sacrifier ?

En temps de crise, les premiers postes de dépenses sacrifiés sont généralement les dépenses intermédiaires. On peut considérer que ces dépenses sont injustifiables non seulement en termes de besoins, mais aussi en termes de rationalité.

Les sorties au cinéma, les glaces sur la plage, les vacances sont ainsi abandonnées, car elles ne constituent pas des besoins, mais des envies. Par ailleurs, elles représentent des dépenses « sèches » ; autrement dit sans contrepartie tangible. Payez des centaines d’euros pour un week-end au soleil dans un hôtel de luxe vous procurera sûrement du plaisir, mais cela ne fait pas partie des besoins fondamentaux de l’homme. Par contre, en achetant un produit de luxe, vous aurez le sentiment de faire un investissement intelligent et rationnel. En effet, cela suppose l’échange d’une monnaie dont personne ne connaîtra la valeur demain contre un bien dont la valeur ne changera pas au fil du temps.

Lorsque vous achetez une montre de luxe en pleine période de crise économique par exemple, l’objet cristallise un investissement. Par conséquent, vous avez la possibilité d’une revente avec bénéfice. Les produits de luxe ont deux particularités : l’occasion peut coûter plus cher que le neuf. Nous le remarquons généralement avec de vieux modèles réhabilités ou avec des produits qui conservent leur valeur intacte même lorsque l’offre ne parvient pas à satisfaire la demande. Ce qui n’est pas le cas des devises qui peuvent fluctuer du jour au lendemain.

La question que l’on pourrait se poser est de savoir si les foyers modestes peuvent se permettre l’achat de produits de luxe en pleine période de baisse du pouvoir d’achat. Certes, un tel investissement est plus à la portée des personnes aisées qui ressentent moins l’effet de la hausse des prix. Mais une personne au revenu modeste ayant la culture de la valeur dans le luxe ne peut adopter un tel comportement. Elle peut investir dans le haut de gamme tout en conservant les dépenses pour ses besoins de vie. Pour cela, il faudra être raisonnable et investir dans des produits ou objets qu’on peut se permettre d’acheter. Le but n’est pas de laisser sa famille mourir de faim pour s’offrir une montre de luxe sous prétexte qu’on pourrait la revendre plus cher au moment venu.

Nicolas est journaliste depuis 2014, mais avant tout passionné des jeux vidéo depuis sa naissance, et des nouvelles technologies depuis son adolescence.

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