Le TOP 10 des pires tueurs en série français
Qui sont les pires tueurs en série français? C’est une question à laquelle nous allons répondre à travers cet article qui n’est pas le plus joyeux du blog, je le reconnais. Vous verrez que les noms qui seront cités ne vous seront pas inconnus. C’est parti pour la liste des pires tueurs en série français!
Le classement des pires tueurs en série français
1. Joseph Vacher, le Jack l’Éventreur du Sud-Est
Né en 1869, Joseph Vacher est le plus ancien tueur en série de cette liste macabre. Il est soupçonné d’être l’auteur de cinquante viols et meurtres. Après une carrière de sergent, il quitte les rangs et devient un vagabond sans le sou. C’est le début d’une longue série de meurtres.
Son modus operandi fait froid dans le dos : après avoir violé sa victime, il l’étrangle, l’égorge et la mutile. Après avoir été arrêté alors qu’il agressait une femme, il finit par avouer onze meurtres. Cependant, il n’a été jugé que pour un seul meurtre, pour lequel il a été guillotiné. Étonnamment, son sort a divisé la société : diagnostiqué avec des hallucinations et une paranoïa aiguë, on ne sait pas s’il était conscient ou non lors des actes qu’il a commis.
2. Henri Désiré Landru, le Barbe Bleue de Gambais.
Né lui aussi en 1869 à Paris, l’homme a exercé plusieurs métiers avant de commettre onze meurtres. Henri Landru est un homme plutôt séduisant qui se fait passer pour un veuf solitaire afin de séduire des femmes disposant d’importantes économies. Il les invite dans une villa isolée et les incite à lui confier tous leurs avoirs financiers. Puis, l’homme tue froidement ses victimes avant de brûler les corps pour ne laisser aucune trace. C’est pourtant l’odeur nauséabonde qui s’échappe de la cheminée qui trahira le terrible assassin. Henri Désiré Landru sera finalement guillotiné en 1922.
3. Marcel Petiot, le Docteur Satan
Le 11 mars 1944, alertée par des voisins excédés par une odeur nauséabonde et une épaisse fumée s’échappant du domicile du docteur Petiot depuis plusieurs jours, la police pénètre dans son hôtel particulier. S’ensuit une découverte macabre : les restes humains de 27 corps et de nombreuses valises contenant les affaires des victimes sont retrouvés. Sous le prétexte d’un faux réseau de résistance, Marcel Petiot attirait dans sa propriété des personnes désireuses de fuir, notamment des Juifs. Avant de les tuer, il s’emparait de leurs biens. L’homme en fuite est finalement arrêté sept mois après la terrible découverte, et après un procès retentissant, Marcel Petiot est condamné à mort.
4. Emile Louis, le boucher de l’Yonne
A la fin des années 1970, dans l’Yonne, sept jeunes filles disparaissent mystérieusement. Pendant trente ans, ces crimes resteront impunis, jusqu’au fameux jour du 13 décembre 2000, où Emile Louis avoue enfin les meurtres. Bien qu’il soit revenu sur ses aveux, tout le désigne : les femmes étaient handicapées et étaient transportées en bus par un chauffeur qui n’était autre qu’Emile Louis. Il les connaissait donc. D’autant plus incriminant : des ossements humains ont été retrouvés non loin de son domicile. Il est finalement condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’affaire des femmes disparues de l’Yonne , mais aussi à vingt ans de réclusion criminelle pour viols et tortures sur sa femme et sa fille.
5. Michel Fourniret, l’Ogre des Ardennes
Tout commence à la fin des années 1980. Michel Fourniret commet son premier meurtre, celui d’Isabelle Laville. Il fera par la suite une dizaine de victimes, et de nombreuses affaires non résolues. Le tueur en série s’attaque généralement à des jeunes filles en France et en Belgique avec l’aide de sa femme Monique Olivier. Il est finalement emprisonné depuis juin 2003, après avoir tenté d’enlever une jeune femme à Namur. Bien qu’il ait reconnu onze meurtres, les autorités le soupçonnent toujours d’être à l’origine de nombreux autres crimes…
6. Francis Heaulme, le randonneur du crime
Partout où il va, il tue des gens. C’est ainsi que l’on pourrait décrire Francis Heaulme, le tueur en série itinérant. Il se caractérise également par ses actes plutôt impulsifs, notamment en égorgeant des personnes. L’homme a commis au total onze meurtres, d’hommes et de femmes, avant d’être arrêté en 1992.
7. Thierry Paulin le tueur de vieilles dames
Il a commis des crimes dès son plus jeune âge en volant ou en agressant des personnes âgées. Lorsqu’il s’installe à Nanterre, en banlieue parisienne, Thierry Paulin rencontre Jean-Thierry Mathurin, qui devient son amant et son complice. Ensemble, ils mènent une vie dissolue et extravagante, qui les conduit en 1984 à agresser des femmes âgées à leur domicile pour un motif infâme. Pendant près de trois ans, Thierry Paulin terrorise le 18e arrondissement, ce qui lui vaut le surnom de » Monstre de Montmartre « . La série de meurtres sordides prend finalement fin en 1987, lorsque le tueur est arrêté par hasard dans la rue par un commissaire de police. Il est mort en prison en 1988 du sida. Paulin a été reconnu coupable de 21 meurtres, bien qu’il ait été soupçonné dans 38 cas.
8. Jacques Mesrine, braqueur de banques et kidnappeur
Jacques Mesrine a prétendu avoir assassiné 39 personnes au cours d’une vie de crime qui s’est étendue entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Il était également un cambrioleur et un kidnappeur invétéré, et s’est également illustré dans les évasions de prison. Il a été retrouvé et abattu par la police en 1979.
9. Jacques de Bernonville, criminel de guerre
Jacques de Bernonenville était un officier de police du régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale en France, et traquait activement les combattants de la résistance. Après la fin de la guerre, il s’est réfugié au Canada, puis au Brésil, et a réussi à échapper à la justice. Il a été assassiné en 1972.
10. Jules Bonnot, anarchiste de 1912
Membre de la bande à Bonnot basée en France en 1911 et 1912, il est surtout connu pour sa gâchette facile. En 1911, les membres de la bande à Bonnot sont les premiers braqueurs à utiliser des voitures pour s’enfuir. Après une année de vols et de meurtres brutaux, le gang a été capturé lors de grands raids de la police et de l’armée et exécuté ou déporté.