L’UE nomme Apple, Meta et Microsoft parmi les six « gardiens » soumis à des directives strictes en matière de DMA
Alphabet, Amazon, Apple, ByteDance, Meta et Microsoft, oh mon Dieu.
Mercredi, la Commission européenne a désigné six « gardiens » en vertu de la loi sur les marchés numériques : Alphabet, Amazon, Apple, ByteDance, Meta et Microsoft.
La loi sur les marchés numériques (DMA) définit les contrôleurs d’accès comme des plateformes ayant un impact significatif sur le marché Internet.
« Au total, 22 services de plate-forme de base fournis par des contrôleurs d’accès ont été désignés », selon l’annonce. « Les six contrôleurs d’accès disposeront désormais de six mois pour garantir le plein respect des obligations DMA pour chacun de leurs services de plateforme de base désignés. »
Pour être considéré comme un contrôleur d’accès, une entreprise ou un service doit avoir un chiffre d’affaires annuel supérieur à 7,5 milliards d’euros dans l’UE, une capitalisation boursière supérieure à 75 milliards d’euros et 45 millions d’utilisateurs actifs mensuels dans l’UE, entre autres facteurs. selon The Verge. Mais ce n’est pas parce qu’une entreprise ne figure pas actuellement sur la liste qu’elle ne sera pas ajoutée à l’avenir. Par exemple, iMessage d’Apple ne figure pas sur la liste, mais la commission a déclaré qu’elle enquêtait pour savoir si le service répond aux exigences réglementaires. The Verge rapporte que cette enquête devrait prendre environ cinq mois et pourrait aboutir à l’ajout de certains services à la liste et à leur réglementation en tant que tels.
« Plus de choix pour les consommateurs, moins d’obstacles pour les petits concurrents : le DMA ouvrira les portes de l’Internet », a déclaré Thierry Breton, commissaire chargé du marché intérieur, dans un communiqué. « Avec la désignation d’aujourd’hui, nous maîtrisons enfin le pouvoir économique de 6 contrôleurs d’accès, en donnant plus de choix aux consommateurs et en créant de nouvelles opportunités pour les petites entreprises technologiques innovantes, grâce par exemple à l’interopérabilité, au chargement latéral, à la portabilité des données en temps réel et à l’équité. Il est temps que l’Europe fixe dès le départ les règles du jeu, afin de garantir que les marchés numériques soient équitables et ouverts. »
Ce n’est là qu’un exemple des nombreuses façons dont l’UE réglemente la technologie. L’UE a adopté l’un des textes législatifs les plus précieux pour protéger la vie privée et les données des citoyens en ligne – le Règlement général européen sur la protection des données ou RGPD – en 2016. Et, depuis lors, elle a utilisé le RGPD pour renforcer la vie privée et la protection des données en ligne des utilisateurs de l’UE. par la réglementation.