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« 7 Days in Hell » est la montre post-Challengers parfaite

Pierre

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« 7 Days in Hell » est la montre post-Challengers parfaite

Aaron Williams et Charles Poole étaient les originaux Patrick Zweig et Art Donaldson.

Imaginez ceci : deux joueurs de tennis se regardent de l’autre côté du terrain. L’un d’eux est un athlète d’élite qui ressent la pression de remporter un titre sur son propre terrain. L’autre est un « mauvais garçon » malchanceux qui n’a pas atteint le top 100 du classement. Tous deux faiblissent à la fin d’un match épuisant, mais l’animosité plane toujours entre eux. Ce match n'est pas seulement crucial pour leur carrière : c'est l'occasion de régler un compte.

Non, je ne décris pas la confrontation tendue entre Art Donaldson (Mike Faist) et Patrick Zweig (Josh O'Connor) dans Challengers. Je parle du match central du faux documentaire sur le tennis de HBO, 7 Days in Hell.

Andy Samberg et Kit Harington mènent cette émission spéciale de 40 minutes sur deux joueurs de tennis rivaux enfermés dans un match brutal d'une semaine. Bien qu'il soit initialement sorti en 2015, il est à nouveau pertinent en tant que compagnon idéal du dernier film de Luca Guadagnino. Considérez-le comme le cousin beaucoup plus idiot des Challengers.

De quoi parle 7 jours en enfer ?

7 Days in Hell est centré sur deux stars du tennis qui ne pourraient pas être plus différentes l'une de l'autre. Aaron Williams (Samberg) est le frère adoptif de Vénus et Serena Williams (cette dernière apparaît comme elle-même dans plusieurs têtes parlantes). C'est le mauvais garçon américain du tennis, heureux de faire le tour du court et de déchiqueter sa raquette comme si c'était une guitare. Mais après avoir tué un homme avec son service puissant lors de la finale de Wimbledon – c'est le niveau d'absurdité avec lequel nous travaillons ici – sa carrière plonge brutalement. Pensez aux lignes de sous-vêtements dignes d'un procès, au PCP et aux séjours en prison.

De l’autre côté du filet se trouve Charles Poole (Harington), un prodige qui est devenu le plus jeune joueur à devenir professionnel. Sa mère autoritaire (Mary Steenburgen) prétend qu'elle ne l'aimera que s'il devient premier mondial, et il est actuellement le plus grand espoir de l'Angleterre lorsqu'un Britannique remporte Wimbledon. Inutile de dire que la pression est forte pour le tournoi à venir.

Un ensemble surprenant de circonstances oppose Charles et Aaron au premier tour de Wimbledon, mais ce que tout le monde pensait être une victoire éclatante pour Charles devient soudainement quelque chose de beaucoup plus intense. Les retards dus à la pluie, les échanges incessants et les interruptions de plus en plus stupides prolongent le match pendant sept jours, les deux hommes se livrant une bataille éternelle.

Si Challengers parle d'un tennis sexy et chargé d'émotion, alors 7 Days in Hell parle d'un tennis stupide et chargé d'émotion. Les raquettes de tennis deviennent des armes du crime, les lignes sur le terrain deviennent des endroits où cacher des lignes de cocaïne, la reine Elizabeth II (June Squibb) se présente pour renverser les joueurs. L'humour tend vers le ridicule et le juvénile – il y a tellement de pénis, à la fois réels et CGI – ce qui contraste grandement avec l'étiquette du tennis.

7 Days in Hell propose également le genre documentaire, y compris un segment inspiré où les têtes parlantes du film, dont Fred Armisen, Will Forte et John McEnroe lui-même, se passionnent vraiment pour les dessins de salles d'audience suédoises. Mais comme dans les Challengers, c'est la confrontation finale sur le terrain qui fait vraiment monter le sang.

En quoi 7 Days in Hell est-il similaire à Challengers ?

Deux joueurs de tennis – l’un vêtu d’un uniforme entièrement blanc, l’autre vêtu d’un débardeur et d’un short fluo – jouent au tennis.

Les Challengers et 7 Days in Hell ont de nombreux points communs surprenants. Leurs jeux cruciaux sont l'occasion de libérer toute l'hostilité refoulée entre les deux joueurs, de l'un dormant avec le partenaire de l'autre à l'un manquant de respect aux compétences de l'autre. Un courant d'homoérotisme traverse également les deux, mais tandis que Challengers adopte une approche plus effrontée avec des churros sexy, 7 Days in Hell va jusqu'au mur avec des orgies de prison exclusivement masculines. (Cela a du sens dans le contexte. En quelque sorte.)

Même le baiser à trois très discuté des Challengers entre Tashi Duncan (Zendaya), Art et Patrick présente des similitudes avec 7 Days in Hell. Face à deux streakers, Aaron fait s'embrasser les deux de manière ludique, rappelant le jeu de puissance mémorable de Tashi. Un Charles confus regarde, l'érection dépassant – un peu comme l'art, scène post-makeout !

Mais là où le trio des Challengers reste métaphorique, 7 Days in Hell va droit au sens littéral. Le tennis, c'est du sexe, dit le premier, tandis que le second souligne que « le sexe est aussi du sexe ». Challengers est peut-être un film plus sensuel, mais bon sang, 7 jours en enfer est plus explicite.

Donc, si vous êtes toujours excité de voir des Challengers et que vous avez envie d'histoires de tennis plus scandaleuses, 7 Days in Hell est la gâterie idéale en bouchées. Regardez-le, aimez-le, puis préparez une fanfic d'Aaron Williams/Charles Poole/Art Donaldson/Patrick Zweig/Tashi Duncan. C'est le crossover dont nous avons besoin et que nous méritons.

7 Days in Hell est désormais diffusé sur Max.

Pierre, plus connu sous son pseudonyme "Pierrot le Fou", est un rédacteur emblématique du site Indigo Buzz. Originaire d'une petite ville du sud-ouest du Gers, cet aventurier des temps modernes est né sous le signe de l'ombre en 1986 au sommet d'une tour esotérique. Élevé dans une famille de magiciens-discount, il a développé un goût prononcé pour l'excentricité et la magie des mots dès son plus jeune âge. Pierre a commencé sa carrière de rédacteur dans un fanzine local dédié aux films d'horreur des années 80, tout en poursuivant des études de communication à l'Université de Toulouse. Passionné par l'univers du web, il a rapidement pris conscience de l'impact du numérique et des réseaux sociaux sur notre société. C'est alors qu'il a décidé de troquer sa collection de cassettes VHS contre un ordinateur flambant neuf... enfin presque.

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