Scandale: Premier ministre japonais mange du poisson de Fukushima post-rejets d’eau nucléaire!
Le Premier ministre japonais s’engage à restaurer la confiance dans les produits de Fukushima
Dans une tentative inédite de lever les inquiétudes sur la sécurité des produits de la mer de Fukushima , le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a déclaré qu’il avait mangé du poisson « sûr et délicieux » provenant de la région. Cette annonce survient après que le gouvernement a commencé à rejeter l’eau issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima dans la mer.
Accompagné d’une photo de lui en pleine dégustation, le Premier ministre espère ainsi calmer la polémique qui a enflé suite à cette décision jugée contestable par une partie de l’opinion publique.
L’eau de Fukushima, une polémique qui fait des vagues
Ces rejets mettent fin à une longue polémique qui secoue le Japon et la communauté internationale. Les autorités japonaises assurent que l’eau décontaminée, mais encore chargée en tritium, est inoffensive pour l’homme à ces degré de dilution.
Ces assurances n’ont cependant pas suffi à dissiper les inquiétudes de la population et de la communauté internationale, avec notamment la crainte d’une contamination des produits de la mer.
Une initiative symbolique pour rassurer la population et les acteurs économiques
Au-delà de l’aspect directement lié à la santé, la décision du gouvernement a également un impact économique pour la région de Fukushima. Depuis 2011, cette région, autrefois réputée pour ses fruits de mer, souffre de l’image dégradée de ses produits à cause de l’accident nucléaire.
La mise en scène du Premier ministre, en dégustant un plat mettant en valeur les produits locaux, vise à envoyer un message fort aux consommateurs et aux acteurs économiques. Kishida espère ainsi contribuer à redorer l’image de cette région du nord-est du Japon et à relancer son activité économique.
Ce geste est cependant loin de clore ce dossier qui continue de faire des vagues à l’échelle nationale et internationale. Si une partie de la population japonaise se montre réceptive à ces tentatives de communication, le débat reste ouvert sur la question de l’impact réel de ces rejets sur l’environnement et la santé publique.
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