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Agents du fisc français pourront bientôt créer de faux profils sur les réseaux sociaux pour débusquer les fraudeurs fiscaux

Nicolas

Date de publication :

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La lutte contre la fraude fiscale passe par les réseaux sociaux

Les agents du fisc français seront bientôt derrière des faux profils sur les réseaux sociaux. Leur objectif : identifier les personnes se livrant à de la fraude fiscale grâce à l’Analyse des données publiques partagées par les utilisateurs.

Dans sa bataille sans fin contre la fraude fiscale, l’administration fiscale française a annoncé une nouvelle stratégie : la surveillance des réseaux sociaux. Les agents fiscaux seront autorisés à créer de faux profils sur les plateformes comme Instagram, Twitter ou TikTok.

Une méthode de détection de dernière génération 

Par ce biais, ils pourront alors « débusquer les auteurs de fraude fiscale ». L’activité illégale, le travail non déclaré ou même une piscine non déclarée pourront ainsi être repérés. Vos photos privées ne seront plus à l’abri des regards des agents du fisc.

Cela marque un pas significatif de l’État dans le domaine de la surveillance numérique et indique une volonté d’exploiter tous les moyens possibles pour lutter contre la fraude. Cependant, cette nouvelle stratégie est susceptible de soulever des questions sur la vie privée et les libertés individuelles.

Entre efficacité et respect de la vie privée

En dépit de ces préoccupations, les autorités fiscales soutiennent que cette nouvelle approche est nécessaire pour lutter efficacement contre la fraude. Pour les professionnels du droit fiscal, la viabilité de cette démarche sera évaluée en fonction de son efficacité pour identifier et poursuivre les fraudeurs, sans enfreindre les droits de la vie privée des citoyens.

Parallèlement, les défenseurs de la vie privée s’inquiètent de l’atteinte potentielle à la liberté individuelle que pourrait engendrer cette nouvelle pratique, invitant à une surveillance étroite de son application.

Ce virage numérique de l’administration fiscale démontre une fois de plus que la technologie, et plus précisément le numérique, sont des outils précieux pour l’État, malgré les nombreuses interrogations qu’ils suscitent.

https://twitter.com/Mediavenir/status/1757738673720721496

Nicolas est journaliste depuis 2014, mais avant tout passionné des jeux vidéo depuis sa naissance, et des nouvelles technologies depuis son adolescence.

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