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Des chercheurs affirment que cette règle des 5 secondes pourrait bannir définitivement votre procrastination

Nicolas

Date de publication :

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Des chercheurs affirment que cette règle des 5 secondes pourrait bannir définitivement votre procrastination

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Selon un proverbe espagnol, « Demain est souvent le jour le plus chargé de la semaine ». Si vous aussi, comme beaucoup d’entre nous, tergiversez aujourd’hui – parce que, vous savez, ils peuvent attendre jusqu’à demain – alors ce proverbe sonne certainement vrai ! Même si la procrastination peut avoir une connotation négative (et que les procrastinateurs peuvent éprouver un certain degré de honte), le fait de remettre les choses à plus tard est en réalité assez courant.

Dans son livre « The Procrastination Equation: How to Stop Putting Things Off and Start Getting Stuff Done », Piers Steel, professeur de ressources humaines et de dynamique organisationnelle à l'Université de Calgary, affirme qu'environ 95 % des personnes interrogées ont admis avoir forme de procrastination. Donc, si vous êtes coupable de retarder parfois une tâche, il n'y a pas lieu d'avoir honte, mais vous voudrez peut-être envisager de rompre avec cette habitude malsaine. Heureusement, les chercheurs affirment qu’une règle des cinq secondes bannira définitivement votre procrastination (et cette règle de la liste de tâches de 2 minutes aussi !).

La règle des cinq secondes est attribuée à la conférencière motivatrice et auteure Mel Robbins et à son livre « La règle des 5 secondes : transformez votre vie, votre travail et votre confiance avec un courage quotidien ». La règle se résume essentiellement à ceci : lorsque vous êtes confronté à une tâche, vous disposez de cinq secondes pour vous lancer et commencer à l’accomplir. Si vous n'agissez pas dans ces cinq secondes, il y a de fortes chances que vous remettez cela à plus tard, et plus tard cela devient parfois jamais.

Pourquoi les gens procrastinent-ils ?

Alors que les gens pourraient penser que la procrastination est le résultat de la paresse ou d’une mauvaise gestion du temps, les chercheurs s’accordent désormais sur le fait qu’il s’agit en réalité d’un problème plus complexe découlant de nos émotions. Selon le Dr Timothy A. Pychyl et le Dr Fuschia M. Sirois, professeurs de psychologie et éditeurs du livre « Procrastination, santé et bien-être », la raison pour laquelle nous procrastinons en faisant quelque chose est parce que nous ne voulons pas vraiment le faire. fais-le. Et nous ne voulons pas le faire non pas parce que nous sommes paresseux, mais parce que ces actions sont émotionnellement stressantes pour nous. En tant que tel, cela conduit à une paralysie de la productivité.

Apparaissant dans un épisode du podcast « Parlant de psychologie », le Dr Sirois a expliqué que les émotions sont au cœur de la procrastination. « Quand nous examinons la procrastination en termes de régulation des émotions, une façon d'y penser est que nous n'évitons pas la tâche en soi », a-t-elle déclaré. « Ce que nous évitons, ce sont les émotions négatives associées à cette tâche. »

Le conférencier motivateur Mel Robbins appuie ce point. « Notre cerveau est conçu pour vous empêcher à tout prix de faire quoi que ce soit qui pourrait vous blesser », a expliqué Robbins dans une interview avec Fearless Soul. La procrastination n’a donc rien à voir avec la motivation, mais plutôt avec l’hésitation. Pendant ce micro-moment d'hésitation avant d'agir sur une tâche, le cerveau reçoit un signal de stress et amplifie le problème dans ce que l'on appelle « l'effet projecteur ». Comme l'explique Robbins, c'est la façon dont notre cerveau nous protège en nous forçant à nous éloigner de la situation. Empêcher votre cerveau de passer en mode panique pendant ces brefs moments d’hésitation pourrait bien être la clé pour gérer la procrastination. Entrez la règle des cinq secondes.

La règle des cinq secondes expliquée

« À partir du moment où vous avez l'idée… vous n'avez que cinq secondes pour agir, sinon c'est fini », a expliqué Mel Robbins lors d'une présentation en direct. Pendant ce temps, vous restez coincé dans le fossé entre la connaissance et l’action. Vous savez ce que vous devez faire, mais vous n’arrivez pas à vous résoudre à le faire. Pour déjouer votre cerveau, il faut agir immédiatement. Sinon, selon Robbins, le cerveau fera ce pour quoi il est programmé : nous protéger émotionnellement en nous empêchant de faire ce qui est stressant.

Cependant, lorsque vous comptez à rebours de cinq à un, vous interrompez vos boucles d’habitudes – et ces boucles contribuent à éviter les tâches qui déclenchent des émotions négatives. Ces actions habituelles se produisent automatiquement, sans que nous y réfléchissions consciemment. Et ce sont les comportements appris de « pilote automatique » qui se produisent dans nos noyaux gris centraux (le centre de contrôle émotionnel de notre cerveau, pour ainsi dire) et que notre cerveau primitif utilise pour nous protéger. En brisant cette chaîne, on réveille le cortex préfrontal (qui serait l’équivalent d’un centre de contrôle), qui à son tour nous incite à prendre la décision d’agir.

Si vous voulez bannir définitivement la procrastination, vous devez tuer cette habitude dans l’œuf. Déjouez votre cerveau, brisez la chaîne des comportements appris et désactivez votre pilote automatique en profitant de la règle des cinq secondes. Après tout, c’est vous qui dirigez la roue de votre cerveau – vous êtes le décideur !

Nicolas est journaliste depuis 2014, mais avant tout passionné des jeux vidéo depuis sa naissance, et des nouvelles technologies depuis son adolescence.