Le pin’s connecté, futur accessoire de mode ?
Les objets connectés se positionnent souvent en solution aux problèmes du quotidien. Cependant, ils sont également porteurs de nouveaux usages. L’implémentation de technologies au sein de vêtements (wearables), et d’accessoires propose des interactions inédites. Dans cet article, nous allons nous focaliser sur le pin’s connecté.
Le pin’s, objet simple, sans complexes
Les pin’s ont trois principaux rôles :
- Un rôle publicitaire. Le porteur de celui-ci fait la promotion d’un produit, d’une compagnie ou d’un événement.
- Un rôle identitaire. Véritable vecteur de la personnalité. Le porteur choisit délibérément de montrer son appartenance et/ou son appréciation pour le sujet qui compose le badge.
- Un rôle esthétique. La recherche du « beau », s’exprime dans le choix du badge, sa couleur, son harmonie, sa forme… L’abondance de badges sur une zone du vêtement peut aussi apprécié comme tel. À l’inverse, d’autres personnes peuvent préférer la présence d’un unique badge comme « petite touche » à une tenue.
Digitaliser, c’est renouveler
Deux sociétés se sont intéressés à cet accessoire : la startup Suédoise Pins Collective et la société française MyJomo. Les deux n’ont (pour l’instant) par la même démarche.
Proposée par le biais du financement participatif, les Pin’s de Pins Collective ont rapidement trouvé un public : plus de 115 000$ ont été levés. Proposé aux consommateurs, ces pin’s permettent par le biais d’une application sur smartphone (Android et iPhone), d’afficher un image animée (ou non). Fonctionnant en Bluetooth low enegry, le « Digital Pin » capte la fréquence sur l’écran LCD (300×300 pixels) à 20 images par secondes. La start-up annonce une fourchette assez large concernant l’autonomie : de 6 à 72h, selon ce qui est affiché. Le prix IndieGogo hors livraison est de 69$ (100$ à la sortie finale). La livraison des pin’s est prévue pour Avril 2017.
Le marché visé par la société Suédoise est principalement le B2C : vous et moi. Le produit répond à la dimension esthétique du pin’s et permet d’actualiser sans cesse le motif du badge, pour éviter à tout prix d’être désuet.
Myjomo s’adresse eux aux entreprises. En plus d’afficher du contenu, il est doté d’outils de management et d’interactions. Myjomo intègre du Wifi. Par le biais d’une interface web, les entreprises ont la possibilité de définir le contenu pour leur armée de badges. Si un consommateur est intéressé par l’information affichée, il rapproche son téléphone du pin’s, et par le biais du NFC, il récupère les données.
L’écran est 4K et l’autonomie oscille entre 12 et 18h. L’attache ici est moderne, car il s’agit d’une bague magnétique.
Contacté par notre équipe, la société française affirme déjà louer à 100 clients ses 150 prototypes. La version finale sera mise en production en Avril. À noter qu’une seconde version nous a été annoncée pour cette année, et s’adressera aux consommateurs.
Et finalement ?
Derrière ces wearables, se cachent une problématique : Dois-t-on tout rendre « smart » ? Nous en doutons, mais nous sommes convaincu que ce genre d’implémentation, simple, et intelligente dans la réflexion trouvera sa place.
Et vous, êtes-vous intéressé par ce type de produit ?