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Jeux vidéo

Test : Beholder (PC)

Date de publication :

le

Sorti aujourd’hui, Beholder est un jeu indépendant produit Warm Lamp Games. Nous avons pu le tester quelques jours avant sa sortie et voici notre avis.

debut

Des cinématiques sobres et sombres

L’histoire d’un homme

L’histoire de Beholder, n’est pas compliquée : vous êtes sous un état totalitaire ayant des traits de dictature stalinienne. Fraîchement nommé gérant d’un immeuble résidentiel, vous vous devez de l’administrer ainsi que de surveiller l’ensemble des activités des résidents. Vous aviez vu cette promotion, comme un moyen de vivre décemment avec votre famille, mais la réalité en est toute autre… En effet, vous entretenez un lien étroit avec l’état, qui promulgue à tour de bras des lois restreignant chaque jour un peu plus les libertés individuelles… Interdiction – par exemple – de posséder ou de consommer des pommes.

Ou comment résumer le concept du jeu en une image

Le concept du jeu en une image

Des missions exigeantes

Pour être sûr de bien répondre aux exigences de votre mère patrie, vous pouvez regarder par les trous de serrures des appartements, installer des caméras de surveillance, se renseigner auprès des autres résidents et pourquoi pas rentrer incognito chez l’habitant, histoire de voler ses biens ou éventuellement glisser un bien interdit dans ses meubles…

À vous les feuilles de renseignements envoyées à l’état, les menaces, les vols, les achats sur le marché noir… Tout cela peut paraître assez cruel, mais le personnage se trouve rapidement dans des situations qui l’y contraignent. Le budget restreint ainsi que les préoccupations de la famille sont sources de problème. Les missions, généralement chronométrés ne laissent pas de temps mort.

Dans un premier temps, la dénonciation est donc de mise. Puis les événements vous font apprendre l’existence d’une résistance. Bien sûr, il vous ait laissé le choix de les aider, comme de les trahir. Tout est question de choix.

Vue principale de Beholder

Vue principale de Beholder

Le jeu repose sur cette mécanique. Si vous avez choisi quelque chose qui pourrait s’avérer fatidique, vous pouvez reprendre votre partie à l’événement précédent. Plus globalement, le jeu ne propose pas de sauvegarde manuelle mais des sauvegardes automatiques déclenchées à chaque décision.

Un univers réussi

Graphiquement, le jeu est en vue 2D « à la Paper Mario ». Les personnages sont ténébreux, ils jouent du concept de clair-obscur. Où placer les caméras de surveillance pour voir ? Quel résident mérite plus de surveillance ? L’ombre est omniprésente, ce qui se marie à la perfection avec l’ambiance et l’histoire de Beholder. La musique se fait discrète : seules les sonorités de la pendule ressortent, vous rappelant vos tâches et leur délai.

Entièrement en français (durant le test, nous avons dû modifier les fichiers du jeu pour accéder à la langue de Molière), le jeu se prend rapidement en main et malgré une légère sensation de redondance dans les actions, il arrive à nous bousculer et rebondir dès que cela se ressent.

Au global, nous estimons la durée de vie d’une trentaine d’heures, sans compter la re-jouabilité du titre. Nous avons été agréablement surpris par Beholder. Un jeu tout simplement réussi et captivant.

Rédacteur passionné. Joueur Minecraft de longue date. Adorant les nouvelles technologies et les actualités.

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